Egypte: L’armée promet une présidentielle mi-2012 et accepte la démission du gouvernement

L’armée, qui dirige l’Egypte depuis la chute de Hosni Moubarak en février, a promis une présidentielle avant la fin juin 2012 et un possible référendum sur le transfert du pouvoir, face à des dizaines de milliers de manifestants réclamant son retour dans les casernes.
"Les législatives se tiendraient comme prévu à partir de lundi prochain, malgré la grave crise politique et les affrontements", a déclaré le chef du Conseil suprême des forces armées (CSFA), le maréchal Hussein Tantaoui dans une allocution télévisée.
"L’armée ne veut pas le pouvoir. Elle est également prête à remettre les responsabilités immédiatement, si le peuple le souhaite, à travers un référendum populaire", a assuré le maréchal Tantaoui.
Il a aussi accepté la démission remise la veille du gouvernement du Premier ministre Essam Charaf, nommé par le conseil militaire en mars dernier pour gérer les affaires courantes. Il n’a toutefois pas annoncé le nom du prochain Premier ministre.
Ces annonces ont été faites à l’issue d’une réunion du CSFA avec plusieurs mouvements politiques, dont les influents Frères musulmans, pour chercher une issue à la crise.
Le CSFA a évoqué durant cette réunion la possibilité de nommer l’ancien chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Mohamed El Baradei, comme nouveau Premier ministre, a rapporté l’AFP citant une source militaire, mais cette hypothèse n’a pas été confirmée.
Le bilan des affrontements entre manifestants et police dans toute l’Egypte a atteint 30 morts, selon le ministère de la Santé alors que les violences se poursuivaient pour la quatrième journée consécutive.
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