La Ligue arabe a décidé d'exclure provisoirement la Syrie, appelant au retrait des ambassadeurs arabes à Damas.

La LA va imposer des sanctions économiques et politiques contre le régime du président Bachar al Assad a déclaré le Premier ministre du Qatar, le cheikh Hamad Bin Djassim al Sani, dont le pays préside actuellement la Ligue arabe. La suspension de la Syrie entrera en vigueur le 16 novembre, a précisé cheikh Hamad.
 Le Yémen et le Liban se sont opposés à la suspension de la Syrie et l'Irak s'est abstenu.
Le représentant de la Syrie auprès de la Ligue arabe a estimé que "la décision de l'organisation de suspendre son pays violait la charte de la ligue". Il a qualifié la décision d'"illégale" et a estimé qu'elle "met fin à l'action arabe commune et prouve que l'administration (de la Ligue) suit un programme édicté par les Américains et les Occidentaux". Tout en assurant que le régime syrien "mettait en oeuvre tous les points" du plan arabe de sortie de crise, le diplomate a accusé la Ligue arabe de "tenter de provoquer une intervention étrangère en Syrie, comme ce fut le cas en Libye".
Des millions ont afflué sur les grandes places de tous les gouvernorats syriens pour afficher leur rejet de la décision de la ligue arabe de suspendre l'adhésion de la Syrie .
Les masses se sont rassemblés sur les places centrales de Damas, d'Alep, de  Tartous, de Lattaquié, de Soueidaa, de Hassaké, de Deraa, de Raqqa, de Deir Ezzor, de Homs, de Hama et d'Idleb pour exprimer leur dénonciation de la décision du conseil ministériel de la ligue et pour affirmer que la Syrie restera le numéro difficile pour ses ennemis et leurs agents.
Les masses ont affirmé que la Syrie donnera au monde une leçon sur le moyen de construire les pays par les mains de ses propres fils.