Israël se prépare à la prochaine étape après la publication par l’AIEA de son rapport sur le programme nucléaire iranie

Source: «Maariv-Hanan Greenberg»

«Les nombreux détails publiés hier soir (mardi) dans le rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIEA), sont excitants et se concentrent sur le programme nucléaire iranien. Mais ce qui importe en Israël ce soir, n'est pas ce qui était, mais ce qui va arriver. Il est à noter que dans les mois et semaines derniers, Jérusalem a reçu des messages sur la nature du rapport, qui indique que «les Iraniens n’aimeront pas ce qui est écrit dans le rapport ».
24 heures avant la publication du rapport, il y avait des craintes en Israël que quelqu'un cherche à assoupir les faits, ou les fournir d’une manière moins certaine, ou pouvant être interprétée. Les informations qui ont été accumulées à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) correspondent aux grandes estimations en Israël, qui affirment que l'Iran se dirige dans la direction de la voie nucléaire - militaire en secret ces dernières années, contrairement à la position des Etats-Unis dans le passé, qui a confirmé que l'Iran a ignoré cette voie depuis l'an 2003.
Israël a réalisé que ce n'est pas le temps de dire: «Nous vous l’avons dit » mais la situation actuelle est probablement la dernière chance d'arrêter le train nucléaire. Dans les coulisses, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a fourni des informations de renseignement de qualité, qui ont fait pression afin d'accélérer le déploiement de ce rapport, avec le but de stimuler la pression sur l'Iran.
La préparation pour l’étape suivante va commencer à Jérusalem, comment faire pression sur les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, et tous les pays qui veulent imposer de véritables sanctions contre l'Iran. Et maintenant, des termes comme (blocus naval) ou (arrêt du commerce) envers l'Iran ne seront pas seulement des suggestions dans l'air, mais des propositions qui seront soumises sérieusement à un débat.
En plus des partisans de l'étape offensive contre l'Iran, il y a aussi des voix à Jérusalem qui estiment que les contraintes économiques et les autres restrictions peuvent empêcher les Iraniens d’atteindre leurs objectifs, que ce soit par les Nations Unies ou par les États qui vont se lier ensemble pour ce dossier, notamment sur la lumière du fait que l'Iran n'est pas isolé du monde, et possède des relations commerciales et économiques, donc il est possible de faire pression sur elle pour qu’elle change de cours.
Interdire l’introduction de dérivés de carburant ou interdire l'atterrissage des avions sur des cibles différentes, sont des mesures à cause desquelles les Iraniens auront du mal à reprendre l'ordre du jour, et vous entendrez la voix des citoyens iraniens dans les rues, l’Iran sera alors obligée d’arrêter son programme nucléaire. Reste encore la grande question, qui est (que sera la position de la Russie et de la Chine, bien qu'il y ait une possibilité d'imposer des restrictions et des sanctions en dehors du cadre des Nations Unies?).
De son coté, Israël va poursuivre sa pression en secret et en public pour coincer l'Iran, mais en revanche, il est également conscients que le temps est compté. Maintenant, nous devons être également prêts pour l'option militaire et commencer à informer clairement l'Occident que «ce qui n avec ‘aura pas lieu grâce à l'esprit, aura lieu grâce à la force ». En fait, quiconque suit les fuites en Israël au cours des deux dernières semaines, se rend compte que ce message a bel et bien à émergé de là.