Le Grand Mufti de Syrie: Der Spiegel a mal rapporté et détourné mes propos sur le président Assad

Le Grand Mufti de Syrie, cheikh Ahmad Badreddine Hassoun, a affirmé que le magazine Der Spiegel a mal rapporté ses propos lors de la dernière entrevue effectuée avec l'hebdomadaire allemand.
Le Mufti syrien a précisé, sur son site Internet, avoir accepté d’accorder cette entrevue afin de donner une image adéquate de la Syrie, tout en déplorant le fait que ses réponses ont été détournées.
"Si l’opposition avait présenté un programme politique au lieu d’avoir eu recours aux armes, le président Assad aurait été le premier à la remercier avant de rentrer chez lui et reprendre le métier qu’il a tant aimé dans sa jeunesse, l’ophtalmologie. Voila ce que j’ai dit à Der Spiegel", a déclaré Cheikh Hassoun.
"En ce qui concerne la question sur la responsabilité, j’avais répondu que chaque citoyen est en partie responsable des erreurs passées. Le gouvernement aussi est responsable, tout comme le Mufti ou le président", a-t-il ajouté.
Selon le magazine, cheikh Hassoun a estimé que "le président Bachar el-Assad allait démissionner après l’application des réformes et l'a rendu responsable de toutes les erreurs commises en Syrie".
Comments

