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Ukraine: l’UE accroît son aide militaire, le Pentagone demande un cessez-le-feu «immédiat»

Ukraine: l’UE accroît son aide militaire, le Pentagone demande un cessez-le-feu «immédiat»
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Par AlAhed avec AFP

L'Union européenne s'est engagée vendredi à apporter une aide supplémentaire d'un demi-milliard d'euros pour soutenir le combat de l'Ukraine face à l'opération russe tandis qu'aux Etats-Unis le ministre de la défense a demandé à son homologue russe un cessez-le-feu «immédiat».

Lors de leur première conversation téléphonique depuis le début de la guerre, Lloyd Austin a demandé à Sergueï Choïgou «un cessez-le-feu immédiat en Ukraine et souligné l'importance de maintenir des lignes de communication», a indiqué dans un communiqué le porte-parole du Pentagone, John Kirby.

Les deux dirigeants ont échangé «pour la première fois depuis le 18 février», a-t-il ajouté, sans donner plus de détails sur la conversation.

Un aide de «2 milliards d'euros au total»

Cet appel intervient alors que l'Union européenne a annoncé vendredi qu'elle allait ajouter 500 millions d'euros à son financement de l'effort militaire ukrainien, en le portant «à 2 milliards d'euros au total».

La recette est «claire», a déclaré le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell à l'occasion d'une réunion du G7 à Wangels, dans l'extrême nord de l'Allemagne: il faut «plus de la même chose», à savoir plus de sanctions économiques contre la Russie, plus de soutien à Kiev, et aussi «continuer de travailler à isoler la Russie».

Sur le sujet des sanctions, les 27 membres de l'UE n'ont cependant toujours pas réussi à se mettre d'accord pour arrêter progressivement leurs achats de pétrole russe, la Hongrie ayant jugé insuffisante la dérogation obtenue.

Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a assuré Kiev du soutien du G7 «jusqu'à la victoire de l'Ukraine».

Les ministres des Affaires étrangères du G7 (Allemagne, France, Italie, Canada, Etats-Unis, Japon et Royaume-Uni), rejoints par leurs homologues ukrainien Dmytro Kouleba et moldave Nicu Popescu, sont réunis jusqu'à samedi.

Une région séparatiste de Géorgie va vers la Russie

En Géorgie, une région séparatiste prorusse faisait à son tour un pas vers son rattachement à la Russie.

Les autorités de cette république séparatiste autoproclamée, indépendante de fait de la Géorgie pro-occidentale depuis 2008, ont annoncé vendredi organiser le 17 juillet un référendum sur son intégration à la Russie.

«Le moment est venu de s'unir une fois pour toutes. L'Ossétie du Sud et la Russie seront ensemble, c'est le début d'une grande nouvelle histoire», a déclaré le président d'Ossétie du Sud Anatoli Bibilov, laissant craindre l'apparition d'un autre foyer de tension, cette fois au flanc de la Géorgie, qui a fait vœu de longue date, comme l'Ukraine, de rejoindre l'Union européenne et l'Otan.

Suède et Finlande aux portes de l'Otan

Dans le même contexte, un rapport officiel suédois a ouvert vendredi la voie à une adhésion du pays à l'Otan, en multipliant les conclusions favorables avant la décision de ce pays nordique et de son voisin finlandais dans les prochains jours.

«Une adhésion de la Suède à l'Otan relèverait le seuil (de déclenchement) de conflits militaires et aurait ainsi un effet dissuasif en Europe du Nord», conclut le rapport préparé ces dernières semaines par le gouvernement et les partis au Parlement.

Sous prétexte de l'opération russe de l'Ukraine, Suède et Finlande, deux membres de l'UE restés des décennies hors des alliances militaires, doivent annoncer d'ici le début de la semaine prochaine leur candidature à l'Otan.

La Russie avait mis en garde en particulier la Finlande, pays voisin.

Quant au président turc Recep Tayyip Erdogan, il a exprimé vendredi son hostilité à l'adhésion de ces deux pays à l'Otan, au risque de bloquer l'ensemble du processus qui requiert l'unanimité des membres de l'Alliance atlantique.

Il a expliqué reprocher à Stockholm et à Helsinki de servir «d'auberge aux terroristes du PKK», le Parti des Travailleurs du Kurdistan.

Washington «travaille à clarifier la position de la Turquie», a commenté la porte-parole de la Maison Blanche Jen Psaki vendredi.

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