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C’est le commandant de la force aérienne qui peut sauver Israël de la catastrophe avec l’Iran

C’est le commandant de la force aérienne qui peut sauver Israël de la catastrophe avec l’Iran
folder_openŒIL SUR L'ENNEMI access_time depuis 14 années
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Source: «Haaretz Raobin Videhtso »

«S'il ya une personne qui peut sauver Israël de la catastrophe, c’est en fait le commandant de la Force aérienne. Tout ce qu’a à faire le général Ido Nehushtan est de murmurer à l'oreille du premier ministre et du ministre (de guerre) que l’attaque de la Force aérienne de l'Iran est incapable de réaliser les objectifs. Il doit leur dire, les avions de guerre sont capables, en fait, d’atteindre l'Iran et d’y lancer des bombes, mais à la fin du processus, le programme nucléaire iranien ne sera pas détruit. Dans le meilleur des cas, il sera retardé de plusieurs mois. Il doit dessiner devant eux les plans d'attaque auxquels la Force aérienne s’est entrainée, qu’il explique qu'il a atteint à la conclusion que compte tenu du nombre important de cibles, la défense aérienne intense et le fait qu’une partie  est enterré profondément sous terre, les possibilités sont très faibles.

Une telle approche pour les décideurs politiques, s’oppose en fait à « l’esprit de la force aérienne », mais Nehushtan doit révéler une responsabilité nationale. Cela ne sera pas une démonstration de défaitisme, mais certainement une démonstration d’une responsabilité suprême  dans une ère où les processus de prise de décision de guerre sont considérés comme une folie dangereuse. Lui seul peut arrêter l’ennemi du train dans sa voie vers l'accident en plein ciel de l'Iran. Le chef sortant du Mossad, Meir Dagan, a tenté en fait d'avertir d’une décision imprudente lorsqu’il a déterminé qu’«une attaque contre l'Iran est la chose la plus ridicule que j’aie entendu », mais le bureau du premier ministre réalise que Dagan est expert en espions et en agents d'assassinat, mais quand il s’agit du fonctionnement des avions et de l'équipage de la force aérienne, il  manque de toute connaissance ou expérience.

Aussi longtemps que la Force aérienne s’entraine pour attaquer l'Iran, elle donne à Benjamin Netanyahu et à Ehud Barak l’illusion qu'il peut éliminer le programme nucléaire iranien par une opération militaire. Par conséquent, le commandant de la Force aérienne doit s’adresser à ces deux hommes et leur expliquer qu'il n'y a aucune justification pour la poursuite des investissements de ces exercices et qu’il vaut mieux de les arrêter. Cette décision peut être gardée confidentielle, mais il doit faut comprendre au premier ministre et au ministre de la Défense qu'ils doivent changer l'orientation stratégique de leur pensée. Pas de politique à partir d'aujourd'hui basée sur la planification d’un coup militaire, mais une préparation avant que l’Iran ne devienne nucléaire.

Il ne sera pas facile de convaincre Barak, et en particulier Netanyahou. Le Premier ministre est confiant de tout son cœur que la mission qui lui est confiée est de sauver le peuple d'Israël, et peut-être aussi le monde libre dans son ensemble. La question iranienne le préoccupe plus que l’accord avec les Palestiniens, plus que les relations avec le monde arabe et plus que ses relations personnelles avec l'administration américaine. Lorsque Netanyahou compare entre le régime de Téhéran et le régime nazi, et entre Mahmoud Ahmadinejad et Adolf Hitler, il le signifie très sérieusement. Barak, a déclaré en retour, à plusieurs reprises, que l’Iran nucléaire est en fait dangereuse, mais il a annulé les tentatives de comparer cette situation à l'Allemagne nazie. En outre, le ministre (de guerre) a souligné à plusieurs reprises la capacité de dissuasion d'Israël. Malgré cela, et parmi les considérations qui sont apparemment présentes dans le cadre des personnalités et des estimations politiques, Barak fait passer à son environnement un message qu'il pourrait soutenir une opération militaire contre l'Iran.

Tout cela montre que la tâche du commandant de la Force aérienne ne sera pas facile. Il est possible qu’une forte pression soit exercée sur lui afin qu’il change ses estimations et poursuive la planification de l'attaque. Il ne fait aucun doute que Nehusthan a rencontré malgré lui une attitude de rabais dans une période fatidique. Apparemment, il n’a jamais existé un officier de l'armée israélienne dans une situation où la recommandation professionnelle pourrait trainer Israël vers une catastrophe comme celle-ci. Il faut espérer que Nehushtan  réussisse à s’élever à la hauteur de la gravité de la situation actuelle ».

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