Allocution du sayyid Hassan Nasrullah lors de la commémoration du 40ème jour de l’imam al-Hussayn 4/2/2010
Parmi tous les malheurs dont nous souffrons, et les plus grands de ces malheurs dans notre région, figurent la présence de cette tumeur cancéreuse qui s’appelle Israël et l’emprise du grand Satan sur nos pays, nos peuples, nos ressources et sur beaucoup de nos gouvernements, nos régimes, nos médias, nos écoles et nos institutions. C’est la source des malheurs, à cause des guerres, des désastres, blocus, tueries, détentions et emprisonnements, des blessures, des destructions de maisons et des impacts psychologiques et médicaux qu’elle entraîne sur les peuples de la région. Tout cela s’ajoute aux malheurs sociaux, économiques ou naturels, les catastrophes, etc.. Il faut nous protéger au moyen d’une telle conception, d’une telle culture, d’une telle connaissance et par ce savoir, et que nous prenions l’exemple de nos prophètes, nos messages, nos imams, nos responsables et de sayyida Zaynab, que la paix soit sur elle, pour affronter tous ces défis et ces malheurs. C’est notre devoir, et grâce à Dieu, nos gens sont ainsi.
Après la guerre de juillet, plusieurs instituts de sondage et de centres d’études spécialisés dans les domaines psychologiques, éducatifs et sociaux, sont venus, de leur propre initiative ou envoyés par des Etats ou des appareils de renseignements, tout est possible. Ils sont donc venus pour étudier les effets psychologiques de la guerre de juillet sur la population, et notamment la partie qui était particulièrement visée, celle dont les personnes aimées ont été tuées, celle dont les maisons ont été démolies et les moyens de subsistance détruits, cette partie particulièrement, et plus largement, ceux qui ont été déplacés et sont restés 34 jours hors de leurs maisons. En fin de compte, la guerre fut terrible et douloureuse, et ce sont des êtres humains, comme dans tous les peuples du monde, et tout au long de l’histoire, il est naturel que la guerre laisse des traces chez ces gens. J’ai consulté les résultats de certaines de ces études. Certaines disaient : nous avons été stupéfaits par les résultats. D’habitude, il y a des effets naturels en cas de guerre, tant au niveau psychologique qu’affectif et humain. Beaucoup de gens exposés aux guerres passent par des états de mélancolie, de désespoir, d’accablement et d’effondrement psychologique ou corporel… Ils disent nous avons été stupéfaits et surpris par les résultats, nous avons trouvé que l’écrasante majorité de ceux qui était visés par la guerre et que celle-ci a touchée, n’ont pas été atteints par les effets psychologiques prévus en cas de guerre.
Ils ont mené des analyses et ont rassemblé les résultats, à partir des pères et mères, des épouses et des enfants des martyrs. Ils ont vu les blessés et des gens dont les maisons ont été démolies, ils ont mené des études et des sondages, pour trouver des réponses communes, et parmi celles-ci : nous prenons exemple sur le messager de Dieu et la famille du messager de Dieu, nous avons l’exemple d’Abu Abd-Allah al-Hussayn, paix sur lui. Nous avons l’exemple de Zaynab, la fille de ‘Ali, nous avons l’exemple des martyrs, des compagnons et des femmes et orphelins dans Karbala’. C’est la culture de Karbala’, la culture d’al-Hussayn et de Zaynab, qui est toujours présente, et avec force. C’est la culture qui nous procure la force pour rester debout, elle nous procure la force pour tenir fermement, pour affronter et annuler les effets de l’agression, de la guerre et du malheur. C’est pourquoi ils ont estimé que ces résultats étaient étranges et stupéfiants…
Il est devenu une habitude, concernant la visite du quarantième jour notamment, que les gens marchent pour la visite d’al-Hussayn, paix sur lui, comme nous le voyons à présent sur les écrans, des millions viennent de toutes parts de l’Iraq et se rendent, à pied, à Karbala’. Cette année, les estimations parlent de centaines de milliers de visiteurs non irakiens, qui viennent hors d’Irak, par les avions, les trains ou les voitures, et qui arrivent à Baghdad, et de Baghdad, ils vont à pied à Karbala’ ou arrivent à Najaf, et de là, ils se rendent à Karbala’. Chaque année, des convois de pèlerins vers Karbala’ sont exposés aux attaques et à des opérations suicide criminelles, où un grand nombre est tué. Des centaines de martyrs tombent, ainsi que des centaines de blessés, tout au long de la route, jusqu’à Karbala’. Cette année également, malgré les mesures sécuritaires renforcées et la présence de dizaines de milliers de forces sécuritaires chargées d’assurer la sécurité des visiteurs, les convois ont été attaqués par plusieurs opérations suicide, au cours desquelles sont tombés de nombreux martyrs et blessés.
Qu’indique cette question ? Qu’il existe des groupes takfiri (accusateurs d’incroyance). Car lorsque nous parlons d’opérations suicide, ce ne sont ni les Américains, ni les Israéliens, qui commettent ce genre d’opérations, et leurs auteurs sont connus. Il y a des groupes takfiri qui insistent à poursuivre ce chemin, ces moyens et cette méthode. C’est l’un des grands malheurs de la nation à cette époque, et l’une des plus grandes épreuves en cette période, qui nécessite des responsabilités et des devoirs. Nous ne pouvons innocenter, ni les Américains, ni les Israéliens, de se tenir derrière ces opérations, car en réalité, les groupes takfiri ont été profondément infiltrés par les appareils sécuritaires et de renseignements, américains, israéliens ou autres, qui les utilisent ou non, mais qui, en fait, offrent le plus grand service aux ennemis de cette nation et installent la nation face au plus grand danger qu’elle peut affronter à l’heure actuelle.
Il y a des parties qui ne désespèrent pas du projet de la sédition, un an, deux ou cinq ans, des explosions qui touchent les hussayniya-s, les mosquées, les convois, le maqam des deux imams (paix sur eux) à Samarra’, les meurtres etc… Des années que cela se poursuit, mais il semble bien que ces parties ne désespèrent pas et insistent à poursuivre ce chemin. Pour installer la guerre civile entre musulmans, elles utilisent les opérations-suicides, les charges explosives et les voitures piégées, comme elles utilisent les incitations et les vexations insupportables à l’encontre des hommes religieux et de symboles précis, comme cela a eu lieu récemment. Ces gens veulent, non seulement, installer la guerre civile entre sunnites et shi’ites, mais ils veulent aussi propager un état d’affrontements inter-musulmans en général, entre sunnites et shi’ites, entre sunnites et sunnites et entre shi’ites et shi’ites. Mais à présent, concernant ces groupes takfiri, dont les pensées sont connues, ils ne visent pas seulement les shi’ites ou à provoquer des conflits entre shi’ites et sunnites, beaucoup de ces tueries et de ces opérations-suicide menées en Afghanistan, au Pakistan, et avant, en Algérie, au Maroc et même en Irak, dans la province al-Anbar, au Kurdistan, à Diyala et à Mossul, beaucoup de ces opérations ont visé des mosquées sunnites, des ulémas sunnites ou des personnalités sunnites, rien qu’à cause de la divergence dans le mode de pensée ou concernant certains concepts intellectuels et doctrinaires, où à cause des divergences politiques.
Ces groupes takfiri n’accusent pas seulement les shi’ites d’incroyance, mais également beaucoup de sunnites. Ils ne se contentent pas de les accuser d’incroyance, en tant que position doctrinaire, intellectuelle ou de les décrire ainsi, mais ils ont recours aux meurtres, aux massacres et à l’écoulement du sang. Ce qui s’est passé ces deux derniers jours à Karbala’, avec la chute d’un grand nombre de martyrs et l’exécution de ce grand nombre d’opérations, malgré les mesures sécuritaires, montre que ces groupes takfiri ne craignent pas de tuer des milliers de personnes, sur la route vers Karbala’, pour exécuter leurs projets et plans. Vraiment attristant et douloureux !
Comment faut-il réagir à cette situation ?
Le jour de la résurrection, tous les ulémas de cette nation seront questionnés, et ceux qui se taisent aujourd’hui seront questionnés ce jour-là, et qu’ils ne s’imaginent pas ne pas être concernés et qu’il s’agit d’une chose de routine, traditionnelle et que nous nous y sommes habitués. Malheureusement, soixante ans après, Israël est devenu une chose habituelle, de routine, et très ordinaire ?! Israël entreprend un blocus contre les gens, affame la population de Gaza, et arrête tous les jours la population de la Cisjordanie, et il devient normal que des milliers de Palestiniens soient emprisonnés, il devient naturel qu’il continue à creuser sous la mosquée al-Aqsa, comme tout est devenu naturel et ne mérite aucune réaction dans le monde arabo-musulman, parce que tout est devenu ordinaire. La question porte sur la même chose, les ulémas, les élites, les intellectuels, les penseurs et les médias, les mouvements islamiques et le commun des gens, petits et grands. C’est un projet de guerre civile, il faut qu’ils disent la parole vraie, qu’elle soit assourdissante et forte, et qu’ils ne craignent rien, sauf Dieu. Par conséquent, il faut savoir qui se tient derrière ces actes, qui sont des actes dénoncés et réprouvés. La nation a la responsabilité de dévoiler ces groupes takfiri, et non pas les courtiser, il faut les dénoncer, les isoler, les éloigner et empêcher qu’ils n’influent sur la vie de cette nation, et il faut, ce qui est très important, empêcher ces groupes de réaliser leurs objectifs, qui est de susciter la sédition.
Lorsque nous refusons de nous laisser emporter par la sédition dans chacun de nos pays, nous annulons les objectifs de ce crime, ceux des tueries et des massacres que poursuivent ces groupes takfiri. Il s’agit là d’une immense et grave responsabilité. Jusqu’à présent, ils ont échoué, mais aussi à cause de ce que nous réclamons, la prise de conscience des références religieuses et politiques, la prise de conscience des directions, des élites et des gens, les gens qui comprennent très bien que leur adversaire est le tueur et celui qui se tient derrière le tueur. Lorsque le shi’ite ou le sunnite est exposé au meurtre, la responsabilité n’est pas généralisée à tous les shi’ites ni à tous les sunnites, c’est une prise de conscience et une sagesse. Les gens se comportent avec cette sagesse et cette conscience.
Il faut donc que nous fassions attention sur le fait que ces groupes sont déterminés à poursuivre leur projet, et qu’ils n’ont pas désespéré. Je voudrai, à partir de là, aborder l’exemple libanais, même si l’événement est circonscrit, mais très grave cependant. Il faut que les Libanais sachent en général, et surtout les musulmans au Liban, que Dieu, gloire à Lui, a écarté une grande épreuve qui était en train de leur être préparée, et c’est un des termes de l’invocation de Kumayl, que nous lisons : « combien d’épreuves écrasantes as-Tu écartées »… Une épreuve écrasante était sur le point de toucher ce pays, et Dieu, gloire à Lui, a écarté d’eux cette épreuve. C’est l’histoire de Majdel ‘Anjar. Je n’entrerai pas dans les détails, que tout le monde connaît, le sheikh dont on a dit qu’il fut kidnappé, le bouleversement de la situation, les discours et paroles d’instigation confessionnelle, très dangereux, qui firent appel aux instincts, sans aucune retenue ni limite, les appels à réagir, et les accusations de la première heure disant qu’une partie précise a kidnappé le sheikh. Les voix commençaient à s’élever, à faire appel à l’histoire, au présent et au passé, appelant aux réactions et à des enlèvements, et même des meurtres. Pour qu’à la fin, on découvre que ce sheikh s’est enlevé lui-même, et dans le cours des choses, il fut dit qu’il s’était rasé la barbe. Il était prévu que les choses s’enveniment pendant quelques jours, que les protestations s’installent dans les mosquées, que les manifestations parcourent les rues, et que les médias s’y mettent et lorsque l’incitation arrive au sommet, le sheikh se rase la tête, se soumet à quelques traces de torture et il est retrouvé sur la route. Il se lève, fait une conférence de presse et accuse des gens précis de l’avoir kidnappé, et ensuite, le pays s’enflamme et se détruit…
Cette calamité qui était en préparation, pourquoi ? Pour quelle raison ? Au service de qui ? Dans quel but ? Après les élections législatives, le pays est entré dans un état de calme, une étape de coexistence, et même plus que le calme, les gens se sont mis à se retrouver, à se parler, à trouver du plasir à être ensemble, à s’entendre les uns avec les autres et à discuter, à coordonner les choses ensemble, puis nous sommes allés vers un gouvernement d’unité nationale, nous avons mis en avant les dossiers qui concernent les gens et le pays. Donc, pourquoi et au service de qui ? Au moment où le pays se dirigeait vers un état de calme, de coopération et d’harmonie. Et d’autre part, au moment où Israël menace le Liban quotidiennement, et a commencé à menacer la Syrie, et la bande de Gaza et l’Iran. Pourquoi le Liban est-il entraîné vers une guerre civile confessionnelle et religieuse ? Au profit de qui ?
L’essentiel, c’est que cela a eu lieu. Je voudrai ici, à partir de la responsabilité morale et légale, faire remarquer - et lorsque nous sommes en désaccord sur le plan politique, cela ne nous empêche pas d’être équitables et justes – et il est de mon devoir de faire remarquer et de remercier le courant du Futur, que ce soit au niveau de sa direction centrale ou au niveau de la région de Békaa-centre, parce qu’il s’est comporté avec responsabilité et calme. Il a refusé de se laisser entraîner par l’ambiance d’incitation qui a été malheureusement le fait de quelques individus, élites et ulémas mais aussi de certains dont il était supposé qu’ils soient pieux et craignent Dieu, et dont il était demandé de se comporter avec conscience, sagesse et patience, en s’informant et en recherchant les preuves. Certains, à regret, ne se sont pas comportés ainsi.
Les frères du courant Futur se sont comportés avec responsabilité et sagesse, et nous les en remercions et faisons remarquer leurs positions, que Dieu les bénisse pour cela. Nous voulons également faire remarquer la position des forces de la sécurité intérieure qui ont suivi ce dossier, dès les premiers instants, avec grand sérieux, et ont immédiatement découvert la vérité. Elles ont arrêté ce sheikh et annoncé la vérité aux gens, crevant l’œil de la sédition. Tout comme je félicite la direction des forces de sécurité intérieure et tous les officiers qui ont fait des efforts et agi pour réaliser cela. Notre devoir consiste à les remercier.
Je dois également faire remarquer la position responsable émanant de plusieurs dirigeants de nos frères sunnites, des ulémas, présidents, anciens présidents et dirigeants politiques et religieux. Nous ne sommes pas seulement concernés pour remercier Dieu et remercier les serviteurs de Dieu pour avoir repoussé cette calamité, mais nous le sommes en disant aux gens de faire attention. Nous n’avons jusque là rien dit et il est probable que ce soit la première fois qu’une personne du Hezbollah aborde ce dossier et en parle.
J’ai voulu en parler mais aussi décrire la situation pour que les gens sachent qu’est-ce la calamité qui a été repoussée loin d’eux. Ensuite, pour remercier ceux qui ont aidé à crever l’œil de la sédition mais en troisième lieu pour dire ce qui suit :
Nos frères au Liban, notre peuple au Liban, musulmans et chrétiens, sunnites et shi’ites, il nous faire attention, comme c’est le cas aussi dans les pays du monde arabo-musulman. Certains insistent pour provoquer une guerre civile entre Libanais, et certains s’activent jour et nuit pour qu’il y ait une lutte confessionnelle ou un conflit religieux au Liban. Certains ne seront pas tranquilles avant d’arriver à ce résultat. Ceux-là sont pleins de duperie, de fourberie, de mensonges et d’hypocrisie, et ils ont des moyens et des outils puissants et très dangereux. Il nous est demandé, à nous tous, d’être prudents, de faire attention et de prendre nos gardes. Demain, que Dieu nous en éloigne, un sheikh shi’ite ou un homme de religion, chrétien ou druze, ou tout autre, peut être kidnappé, il se peut qu’une personne soit assassinée et que certains se lèvent, sans preuve ni indices, pour instaurer un climat de sédition dans le pays, avec des actions suivies de réactions. Je leur dis : quiconque agit de la sorte est un Israélien, qu’il le veuille ou non. La première chose que nous devons faire est d’être sûrs, de rechercher les preuves de tout acte avant de lancer les accusations, à droite et à gauche. Il y a des institutions sécuritaires dans le pays, et ces appareils prouvent tous les jours que leurs capacités humaines et techniques se développent de manière correcte. Nous ne devons pas nous précipiter, car dans ce pays, rien ne peut être caché. Mais aussi réagir avec sagesse. Si nous supposons qu’un acte est commis, par une personne appartenant à une religion contre une personne d’une autre religion, est-ce qu’il faut que cela entraîne un conflit religieux ou confessionnel, que notre pays brûle ou que nos maisons et nos villages brûlent, que nos maisons soient détruites par nos mains, par suite de réactions où Satan et les ennemis nous entraînent ? Prendre le temps de comprendre, temporiser avant toute réaction et prendre rapidement une décision au niveau du gouvernement et de l’Etat, et des différentes directions pour surmonter tout incident, découvrir ses aspects louches et traiter ses effets. Ce sont les principales et grandes responsabilités que nous devons tous assumer, aujourd’hui, au Liban.
Nous devons tous nous armer de précaution et ne jamais oublier, pas même un instant, ni au Liban, ni en Irak, ni en Afghanistan, ni au Pakistan, ni en Syrie, Egypte ou Palestine ou tout autre pays, que certains veulent que les peuples de ces pays se combattent, s’entretuent et se saignent mutuellement, et se détruisent les maisons les uns des autres. Faut-il que nous soyons entraînés et écoutions les appels de Satan et suivions ses pas ? D’après les agissements et les déclarations de certains médias américains, tout récemment, les incitations quotidiennes à ces actes sont claires et se poursuivent, pour entraîner un conflit entre les Arabes et l’Iran. L’important est qu’Israël soit écarté, ou que les Etats-Unis le soient également. Toutes les autres guerres sont permises, sinon demandées et planifiées, et ils agissent pour qu’elles aient lieu.
J’ai voulu aujourd’hui susciter cette question pour dire qu’une grande responsabilité incombe à la nation et au Liban. Dieu a écarté cette épreuve, et nous Lui demandons de l’écarter pour toujours. Mais lorsque Dieu repousse la calamité, une fois, deux fois ou trois et que nous, au Liban, nous n’agissons pas en tant qu’Etat, élite ou peuple, de manière responsable, - mais louanges à Dieu, dans cet incident, tous se sont conduits avec responsabilité, sauf les instigateurs, les planificateurs et les diables qui se tiennent derrière toutes ces guerres civiles – lorsque nous agissons avec responsabilité, Dieu gloire à Lui, nous aidera encore plus à repousser l’épreuve et la calamité.
Demain a lieu la commémoration du quarantième jour de l’imam al-Hussayn. Cette année, elle a lieu au mois de février, avec la victoire de la révolution islamique en Iran, sous la direction de l’Imam Khomeynî, qui avait affirmé que cette révolution fait partie des bénédictions de la révolte de l’imam al-Hyssayn, du sang et des cris d’al-Hussayn (paix sur lui). Cette révolution a provoqué une évolution historique importante dans le monde contemporain, et ses effets les plus importants et les plus immenses se manifesteront dans l’avenir de cette nation et dans les jours qui viennent. Le mois de février est celui également de la commémoration de nos dirigeants, frères et maîtres les plus aimés, nos dirigeants martyrs qui sont les symboles de la marche de la résistance, qui appartient à al-Hussayn et à Karbala’ d’al-Hussayn, paix sur lui.
Je n’aborderai pas, ce soir, le sujet israélien ni celui de ses menaces, surtout ce qui s’est passé ces deux derniers jours. Il s’agit d’une évolution importante concernant la question israélo-syrienne. Je l’aborderai dans les prochaines occasions, dans quelques jours, lorsque nous saluerons ensemble la mémoire de nos martyrs dirigeants, le martyr sayyid Abbas Moussawi, le martyr sheikh Ragheb Harb, le martyr hajj Imad Moughnieh. Nous parlerons alors des menaces et de l’évolution de la situation dans la région et de la position de la résistance.
Nous sommes toujours avec vous, la résistance, tout au long de ce chemin, le dixième jour, le quarantième jour et toujours et à jamais, avec al-Hussayn. Nous n’oublierons jamais le majestueux al-Hussayn.