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Iran: Rohani se dit favorable à la critique, mais rejette les violences

Iran: Rohani se dit favorable à la critique, mais rejette les violences
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Le président iranien Hassan Rohani a déclaré dimanche que le peuple avait le droit de manifester et de critiquer le gouvernement mais que cela ne devait pas déboucher sur des violences, rapporte la télévision d'Etat.

Iran: Rohani se dit favorable à la critique, mais rejette les violences

«Critiquer, c'est totalement différent que d'utiliser la violence (...)», a souligné M. Rohani en Conseil des ministres. «Nous accueillons positivement les critiques», a-t-il dit, ajoutant qu'il fallait «même créer les conditions pour la critique, les protestations légales, y compris des manifestations». «Mais il faut faire attention à ce que ces critiques (...) permettent d'améliorer la situation du pays et la vie des gens», a-t-il martelé.

Il a également condamné «la violence et la destruction de biens publics».

Le cheikh Rohani, dans sa première réaction publique au quatrième jour d'un mouvement de contestation contre les difficultés économiques, a ajouté que «les Iraniens comprennent la situation sensible de l'Iran et de la région et qu'ils agiront sur la base de leurs intérêts nationaux».

Il a par ailleurs affirmé que son pays devait fournir «un espace» pour que la population puisse exprimer ses «inquiétudes quotidiennes».

Répondant aux commentaires de Donald Trump, le président iranien a prévenu que ceux qui qualifient les Iraniens de «terroristes» ne peuvent prétendre sympathiser avec la nation iranienne.

Organisés d'abord pour protester contre la hausse des prix, les rassemblements partis jeudi de la ville de Mashhad ont débouché parfois sur des violences, où quelques manifestants ont détruit des biens publics.

Les médias officiels ont diffusé des vidéos de manifestations en présentant comme des contre-révolutionnaires ceux qui brûlent des drapeaux iraniens ou attaquent des biens publics.

Le ministre de l'Intérieur Abdolreza Rahmani Fazli a averti dimanche que «ceux qui (...) créaient du désordre et agissaient dans l'illégalité devaient répondre de leurs actes et payer le prix», faisant la distinction entre «ceux qui ont des revendications légitimes» et «les contre-révolutionnaires».

Source: agences et rédaction

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