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Après accord avec l’Arabie saoudite, Hariri devrait arriver en France «dans les prochains jours»

Après accord avec l’Arabie saoudite, Hariri devrait arriver en France «dans les prochains jours»
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Le Premier ministre démissionnaire du Liban, Saad Hariri, actuellement en Arabie saoudite, a été officiellement invité à venir avec sa famille en France, pour «quelques jours». Emmanuel Macron a assuré qu'il ne s'agissait pas d'un exil.

Après accord avec l’Arabie saoudite, Hariri devrait arriver en France «dans les prochains jours»

Une intervention d'Emmanuel Macron auprès de l'Arabie saoudite aurait-elle aidé à rendre Saad Hariri plus libre de ses mouvements ? Quoi qu'il en soit, l'ex-Premier ministre libanais devrait arriver en France «dans les prochains jours», d'après l'AFP. «Après s'être entretenu avec le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane et le Premier ministre libanais Saad Hariri, le président de la République a invité Saad Hariri et sa famille en France», a fait savoir l'Elysée ce 15 novembre 2017.

Peu après, le président de la République a assuré à la presse que le chef du gouvernement libanais était invité «quelques jours» en France et ne serait par conséquent «pas du tout» en exil dans l'Hexagone. «Nous sommes convenus que je l'invitais pour quelques jours», a précisé le chef de l'Etat devant quelques journalistes, au cours d'une visite du pavillon français de la Conférence des Nations unies sur le climat (COP 23) à Bonn.

Le président Aoun accuse l'Arabie saoudite de détenir Saad Hariri prisonnier

Le Premier ministre libanais Saad Hariri a annoncé sa démission le 4 novembre. Cette annonce ayant été faite depuis Riyad, de nombreux médias et responsables ont estimé que Saad Hariri avait été contraint de prendre cette décision sous la pression de la maison des Saoud et qu'il n'était pas libre de ses mouvements. Sa démission a en outre coïncidé avec l'arrestation de dizaines de princes, ministres et hommes d'affaires dans une purge sans précédent en Arabie saoudite.

Face aux spéculations sur ce séjour qui se prolonge, le chef de l'Etat libanais Michel Aoun a haussé le ton face à Riyad. «Rien ne justifie que monsieur Hariri ne revienne pas après 12 jours. Nous le considérons donc comme en captivité et détenu, ce qui est contraire à la convention de Vienne [régissant les rapports diplomatiques entre pays]», a rapporté un tweet de la présidence libanaise, citant Michel Aoun, le 15 novembre. «Nous n'accepterons pas qu'il reste otage et que nous ne sachions pas les raisons de sa détention», a ajouté le chef d'Etat, qui a assuré n'avoir pu contacter Saad Hariri «par aucun moyen de communication».

Source : sites web et rédaction

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