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Nouveaux équipements en missiles nord-coréens, le Japon inquiet de la menace

Nouveaux équipements en missiles nord-coréens, le Japon inquiet de la menace
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Deux missiles de croisière mer-mer ont équipé une vedette de patrouille nord-coréenne, selon un média américain.

Nouveaux équipements en missiles nord-coréens, le Japon inquiet de la menace

Pour la première fois depuis 2014, la Corée du Nord a doté de missiles mer-mer une vedette de patrouille, annonce la chaîne Fox News se référant à ses sources au sein du renseignement américain.

Selon la chaîne, deux missiles de croisière mer-mer Stormpetrel ont été installés sur une vedette de patrouille dans un port situé sur la côte est. L'installation de missiles a été enregistrée par des satellites-espions américains.

«Les récentes actions de Pyongyang indiquent la possibilité d'un prochain test de missile, ou elles peuvent être une mesure défensive dans le cas où la Marine américaine enverrait davantage de navires vers la péninsule coréenne», a fait savoir la chaîne se référant à un fonctionnaire compétent.

Pyongyang a décidé de déployer ses missiles deux jours après l'adoption par l'Onu de nouvelles sanctions.

Samedi, les 15 pays membres du Conseil de sécurité de l'Onu ont adopté à l'unanimité une résolution élargissant les sanctions contre Pyongyang, après que ce dernier a procédé à de nouveaux essais de missiles. Ce document interdit notamment à la Corée du Nord d'exporter toute une série de minéraux et d'aliments, dont le charbon, le fer, le plomb et les fruits de mer.

Les États-Unis ont salué l'application de nouvelles sanctions à l'encontre de Pyongyang, menace principale pour leur sécurité selon Washington. «Il est temps que la Corée du Nord comprenne que nous ne jouons plus», a martelé la représentante des États-Unis au sein de l'Onu Nikki Haley.

Un nouveau degré de menace

Le programme balistique de la Corée du Nord pose «un nouveau degré de menace», relève le ministère japonais de la Défense dans un rapport annuel publié mardi, où Tokyo s'alarme aussi des ambitions militaires de la Chine.

Le Japon scrute avec anxiété depuis des décennies les avancées technologiques de son voisin nord-coréen, mais les tensions sont récemment montées d'un cran, avec le tir d'un missile balistique intercontinental (ICBM) le 4 juillet, suivi le 28 juillet du lancement d'un engin similaire, mettant en théorie une bonne partie du continent américain à la portée de Pyongyang.

«Depuis l'an dernier en particulier, le Nord, qui a mené deux tests nucléaires et tiré plus de 20 missiles balistiques, représente un nouveau degré de menace», souligne le ministre de la Défense, Itsunori Onodera, en préambule de ce livre blanc.

Onodera, qui vient d'être nommé au sein du gouvernement de Shinzo Abe après avoir déjà occupé ce poste de fin 2012 à septembre 2014, qualifie le danger nord-coréen de «majeur et imminent», reprenant une expression déjà utilisée par le passé.

«Il est probable qu'au fil du temps augmente le risque du déploiement de missiles balistiques dotés d'ogives nucléaires capables d'atteindre notre pays», insiste le document.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté samedi à l'unanimité une résolution renforçant sensiblement les sanctions déjà imposées à la Corée du Nord, qui, si elle est respectée, devrait priver Pyongyang d'un milliard de dollars de recettes annuelles.

Dans le livre blanc, le Japon réitère également ses inquiétudes quant à la volonté de Pékin d'étendre son influence militaire dans la région.

«Concernant la Chine, nous sommes extrêmement préoccupés par son impact sur l'environnement sécuritaire régional et mondial, alors qu'elle continue à formuler des revendications unilatérales incompatibles avec l'ordre international existant», déplore le ministre Onodera.

Le principal différend territorial opposant les deux puissances porte sur un petit groupe d'îles situées au nord-est de Taïwan, qui sont contrôlées par le Japon sous le nom de Senkaku, mais revendiquées par la Chine sous l'appellation Diaoyu.

Le gouvernement nippon avait aussi déploré début août le positionnement par son voisin de navires de forage près de la ligne médiane séparant les zones économiques exclusives (ZEE) des deux pays, et mis vivement en garde contre une potentielle «exploitation unilatérale» des gisements par Pékin.

Source: agences

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