Brexit: Londres maintient le calendrier, Paris et Berlin souhaite sa renonce

Les négociations du Brexit commenceront comme prévu la semaine prochaine, a assuré mardi à Paris la Première ministre Theresa May aux côtés du président français Emmanuel Macron, qui a que «la porte (était) toujours ouverte» pour que le Royaume-Uni reste dans l'Union européenne.
«Le calendrier pour les négociations du Brexit est maintenu et elles commenceront la semaine prochaine», a-t-elle déclaré dans le jardin de l'Elysée, alors que M. Macron venait de redire son souhait que ces négociations «démarrent le plus rapidement possible».
M. Macron a lancé que «la porte (était) toujours ouverte» pour que le Royaume-Uni reste dans l'UE «tant que la négociation du Brexit n'est pas achevée».
Mais «une fois commencée, il est beaucoup plus difficile de revenir en arrière», a ajouté M. Macron.
La «porte toujours ouverte»
Comme M. Macron, le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble avait déjà déclaré dans la journée que le Royaume-Uni serait de nouveau le bienvenu au sein de l'UE s'il décidait de renoncer au Brexit.
«Le gouvernement britannique a dit qu'il va s'en tenir au Brexit. Nous respectons cette décision. Mais s'ils veulent changer leur décision, alors bien sûr ils trouveront la porte ouverte», a indiqué le grand argentier allemand dans un entretien à l'agence Bloomberg.
Pour lui, il n'est certes «pas très probable» que Londres renonce à quitter la famille européenne.
«Mais l'élection d'un président pro-européen en France et le vote des jeunes Britanniques en faveur du parti travailliste lors du scrutin législatif de jeudi montrent que l'Union européenne a un avenir», a-t-il estimé.
Le cinglant revers électoral de la Première ministre conservatrice Theresa May, qui a perdu sa majorité absolue au Parlement, nourrit les spéculations selon lesquelles elle devra modérer son approche dans les négociations avec Bruxelles sur la sortie de l'UE. Certains prédisent aussi qu'elle aura du mal à se maintenir à la tête de l'exécutif.
Les Britanniques ont décidé en juin 2016 par référendum de quitter l'Union européenne. Fin avril, un sondage YouGov publié dans le quotidien The Times montrait qu'une majorité d'entre eux regrettait, pour la première fois, ce résultat.
Source: agences et rédaction
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