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Le projet de brûler le Coran annulé définitivement

Le projet de brûler le Coran annulé définitivement
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Le pasteur américain Terry Jones a assuré samedi dans un entretien à la chaîne de télévision américaine NBC que son église ne brûlerait "ni aujourd'hui ni jamais" le Coran, comme il avait prévu de le faire en ce jour anniversaire des attentats du 11-Septembre.
"Non, nous n'allons résolument pas brûler le Coran", a-t-il dit, avant d'ajouter "ni aujourd'hui ni jamais", en réponse à une question pour savoir s'il avait juste reporté son projet d'autodafé ou s'il y avait renoncé pour de bon.
Le pasteur a expliqué que l'objectif de son Eglise était "de montrer qu'il y a un élément très dangereux et très radical dans l'islam" selon ses termes. "Nous avons totalement accompli cette mission", s'est-il félicité.
Un proche du pasteur, K.A. Paul, avait affirmé vendredi être sûr à "100%" que le projet de brûler 200 exemplaires du Coran, qui a suscité une avalanche de réactions négatives dans le monde, ne serait pas exécuté samedi.
Après avoir qualifié de "geste destructeur", jeudi, le projet de brûler le Coran, le président américain Barack Obama a dit vendredi vouloir faire en sorte d'éviter que l'initiative du pasteur ne fasse des émules. Il a en outre appelé ses concitoyens à la tolérance religieuse et à "ne pas se tourner les uns contre les autres".
Dans le monde entier, protestations et mises en garde s'étaient multipliées face au projet du pasteur survenant à un moment particulièrement sensible, l'anniversaire du 11-Septembre coïncidant cette année avec la fin du ramadan.
 Vendredi, des milliers d'Afghans ont protesté devant une base de l'Otan. Au Pakistan quelque 600 personnes ont manifesté, brûlant des drapeaux américains.
L'organisation Amnesty International a dénoncé pour sa part un climat de "persécution" à l'encontre des musulmans aux Etats-Unis.
Plus de 7.000 fidèles se sont réunis vendredi à la mosquée de Harlem pour fêter la fin du ramadan et montrer que "l'islam rime avec amour, paix et unité".
La presse s'interrogeait sur la couverture jugée par fois excessive donnée à "l'obscur pasteur" de Gainsville.
"Ce n'est qu'un type qui habite au milieu de nulle part, qui a une cinquantaine de fidèles et qui, à ma connaissance, a décidé de se faire remarquer en disant qu'il allait brûler un Coran", a ainsi affirmé Michael Clemente, vice-président de Fox News, dans un entretien au quotidien Baltimore Sun.



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