Sarkozy: "l’Iran, principale menace à la sécurité internationale"...

Le président français Nicolas Sarkozy a ciblé la République islamique d’Iran lors de son traditionnel discours aux ambassadeurs de France à l'étranger, ont rapporté les médias français.
Selon lui, Téhéran "alimente la violence et l'extrémisme dans la région. Mais surtout, il représente aujourd'hui la principale menace à la sécurité internationale dans un domaine majeur, la prolifération nucléaire", a-t-il également affirmé.
Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois tenté de justifier les sanctions imposées à la l'Iran pour son programme nucléaire.
Or, Téhéran a maintes reprises annoncé le caractère pacifique de ses activités nucléaires, confirmées d'ailleurs par de nombreux rapports de l'AIEA.
Et de préciser: « Qu'on me comprenne bien: la France est favorable au développement, dans le strict respect des normes internationales, de l'électricité d'origine nucléaire. C'est pourquoi elle salue le démarrage de la centrale de Buscher dont le combustible est et sera en totalité fourni par la Russie. Le problème est naturellement ailleurs.
Et d’ajouter : « Nous allons donc mettre en œuvre ces sanctions avec détermination et j'appelle tous les pays à faire de même. On dit parfois que les sanctions ne marchent pas, voire qu'elles mènent à la guerre. C'est faux. Elles échouent quand elles sont trop faibles ou n'ont pas d'objectif clair.
Le nôtre est simple: faire comprendre à l'Iran que ses choix ont un coût élevé et croissant, et qu'il existe une alternative: l'engagement de négociations ; mais des négociations sérieuses, concrètes, allant au cœur du sujet. L'Iran y est-il prêt ? Nous verrons en septembre, quand Mme Ashton et les Six rencontreront les négociateurs iraniens et que le dialogue s'engagera à Vienne sur la fourniture d'uranium pour le réacteur civil de Téhéran ».
Sarkozy a souhaité qu' « un bon accord soit trouvé dans les mois qui viennent, que l'Iran respecte le droit, que les préoccupations internationales soient levées. Celles des voisins de l'Iran doivent être prises en compte et ils devront être consultés sur tout accord ».
Toutefois, il a souligné que « si un accord crédible ne pouvait être conclu, alors l'isolement de l'Iran s'accroîtrait inexorablement. Face à une menace qui se préciserait, il faudrait aussi nous organiser pour protéger et défendre les Etats qui se sentiraient menacés ».
Comments


Cameron en Inde: pas d’excuses pour un massacre britannique
depuis 12 années
Un sénateur américain: Les drones US ont tué 4700 personnes
depuis 12 années