Législatives en Espagne: le Parti populaire en tête, mais sans majorité absolue

Comme lors des dernières élections législatives en décembre, les électeurs espagnols ont placé, dimanche, le Parti populaire du Premier ministre Mariano Rajoy en tête, devant le Parti socialiste et la coalition de gauche radicale Unidos Podemos.
Le Parti populaire (PP) du chef du gouvernement conservateur Mariano Rajoy a remporté, dimanche 26 juin, les élections législatives en Espagne, devant le Parti socialiste (PSOE) et la coalition de gauche radicale Unidos Podemos, qui reste finalement la troisième force politique du pays, selon les résultats officiels.
Ces résultats contredisent fortement les sondages à la sortie des urnes diffusés en début de soirée par les médias espagnols, qui plaçaient Unidos Podemos devant le PSOE.
En réalité, l'ordre d'arrivée et la fragmentation des voix entre PP, PSOE, Unidos Podemos et Ciudadanos sont quasi-identiques aux élections du 20 décembre, qui avaient conduit à un blocage politique et à la convocation d'un second scrutin en six mois. La participation, légèrement en-dessous des 70 %, a également été similaire.
Dimanche, les conservateurs du PP de Mariano Rajoy sont donc arrivés en tête en obtenant 137 sièges au Parlement sur 320, contre 123 obtenus en décembre, mais toujours loin de la majorité absolue (176). «Nous avons gagné les élections (...) nous revendiquons le droit de gouverner», a déclaré en fin de soirée Mariano Rajoy à ses partisans réunis au quartier général du Parti populaire dans le centre de Madrid.
Le Parti socialiste est arrivé en deuxième position, avec 85 sièges, contre 90 en décembre. La coalition Unidos Podemos, formée par Podemos et le petit parti Izquierda Unida, héritier du Parti Communiste, a obtenu 71 sièges. Un résultat similaire à celui de décembre, quand Podemos avait eu 69 députés et Izquierda Unida deux et qui est apparu bien décevant pour les ex-Indignés.
Pablo Iglesias, le chef de Podemos, professeur de sciences politiques de 37 ans, n’a pas caché sa déception dimanche soir. Pour le changement, «peut-être faudra-t-il attendre plus longtemps que ce que nous voulions», a-t-il admis devant une dizaine de candidats dépités d'avoir perdu 1,2 million de voix en six mois.
Source: agences
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