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Salehi: La centrale nucléaire de Bouchehr "symbole de la détermination de l’Iran"

Salehi: La centrale nucléaire de Bouchehr
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Le lancement samedi de la première centrale nucléaire iranienne construite avec l'aide de la Russie à Bouchehr (sud) est un "symbole de la détermination de l'Iran à atteindre ses objectifs" en dépit des sanctions, a estimé le chef du programme nucléaire iranien.
"En dépit de toutes les pressions, sanctions et difficultés imposées par les pays occidentaux, le démarrage de la centrale de Bouchehr illustre la poursuite du programme nucléaire pacifique de l'Iran", a affirmé Ali Akbar Salehi lors d'une conférence de presse.
"C'est un symbole de la résistance de la nation iranienne et de sa détermination à atteindre ses objectifs", a poursuivi M. Salehi, rendant également hommage à la Russie pour avoir achevé ce projet entamé il y a 35 ans par l'Allemagne et qui a connu entre-temps de nombreuses vicissitudes.
Les opérations de chargement du combustible dans le réacteur de la centrale ont commencé samedi matin, marquant le passage officiel de Bouchehr au stade d'installation nucléaire.
Le lancement de Bouchehr intervient alors que la République islamique est sous le coup depuis 2006 de sanctions internationales, notamment occidentales.
Le chef de l'agence nucléaire russe Rosatom, M. Sergueï Kirienko, a souligné de son côté lors de la même conférence de presse le caractère "international" de la centrale, placée sous le contrôle de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et à laquelle ont participé "plus de dix pays pays, incluant des pays européens et asiatiques" qu'il n'a pas nommés.
La Russie a obtenu de l'ONU que Bouchehr échappe à l'embargo international contre tout transfert d'équipements ou technologies nucléaires vers l'Iran en s'engageant notamment à fournir pendant dix ans le combustible nécessaire à son fonctionnement et à le récupérer après usage pour réduire les risques de prolifération. La centrale va par ailleurs demeurer plusieurs années sous le contrôle conjoint de techniciens russes et iraniens.

Source: al Manar

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