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Le Pakistan furieux contre le tir de drone américain qui aurait tué le chef des talibans

Le Pakistan furieux contre le tir de drone américain qui aurait tué le chef des talibans
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Au lendemain du tir de drone qui a, selon toute vraisemblance, tué le chef des talibans, le mollah Akhtar Mansour, le ministère des affaires étrangères du Pakistan a dénoncé une opération militaire qui était «une violation de la souveraineté», celle-ci ayant eu lieu sur le territoire pakistanais.

Le Pakistan furieux contre le tir de drone américain qui aurait tué le chef des talibans

L'opération menée près de la frontière afghane est «une violation de la souveraineté» du Pakistan, a souligné le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué, ajoutant que le Premier ministre et le chef d'Etat-major avaient été avertis du raid américain après qu'il a eu lieu.

Si les Etats-Unis ont déjà tué des cadres d’Al-Qaida et des chefs des talibans pakistanais par ces frappes, il s’agirait de la première fois qu’ils ciblent officiellement un chef des talibans afghans sur le sol pakistanais.

Le bombardement en question a eu lieu le 21 mai près du village d’Ahmad Wal, dans la province pakistanaise du Baloutchistan, située à la frontière avec l’Afghanistan. Selon des responsables pakistanais cités anonymement par l’AFP, la cible était une voiture à bord de laquelle voyageaient deux personnes.

L’homme, présenté comme le mollah Mansour, «revenait d’Iran lorsqu’il a été attaqué par le drone». Son corps, carbonisé, n’était plus identifiable.

Une mort qui fait de moins en moins de doute

Lundi, le président Barack Obama a confirmé la mort du mollah Mansour. Le Pakistan n’a ni confirmé ni démenti. Seuls les services secrets afghans ont annoncé, avec certitude, que l’homme, qui avait remplacé le mollah Omar à la tête des talibans en 2013, avait bien été tué par ce tir de drone.

Le président afghan, Ashraf Ghani, et son ancien rival à la présidentielle, ont salué l’assassinat du mollah Mansour, qualifié par le premier de «nouvelle opportunité qui se présente pour les talibans qui souhaitent mettre fin à la guerre».

Les talibans n’ont fait aucune mention officielle de l’état de leur chef. Des «cadres» du mouvement terroriste armé, cités anonymement par l’AFP, ont toutefois reconnu que le mollah Mansour avait bien été tué, et qu’une réunion pour choisir son successeur était en cours dans la ville pakistanaise de Quetta.

Si des précautions s’imposent sur le sort du leader taliban, c’est que sa mort avait déjà été annoncée. En décembre 2015, des sources afghanes et pakistanaises avaient indiqué qu’il avait été grièvement blessé, voire tué, dans une fusillade lors d’une réunion de cadres talibans qui aurait dégénéré au Pakistan. Sa mort avait été démentie par les talibans.

Source : agences et rédaction

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