noscript

Please Wait...

L’aviation turque bombarde les camps des rebelles kurdes en Irak après l’attentat d’Ankara

L’aviation turque bombarde les camps des rebelles kurdes en Irak après l’attentat d’Ankara
folder_openAsie access_time depuis 9 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

L'aviation turque a bombardé des bases du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans le nord de l'Irak en riposte à un nouvel attentat suicide commis dimanche 13 mars à Ankara qui a tué 36 personnes ainsi qu'un de ses auteurs.

L’aviation turque bombarde les camps des rebelles kurdes en Irak après l’attentat d’Ankara

Ces frappes menées par un total de 11 avions de combat ont visé notamment la zone de Kandil, dans les montagnes de l'extrême nord de l'Irak, où sont retranchés les chefs rebelles du PKK, selon le communiqué de l'état-major turc. Dimanche, au moins 37 personnes ont été tuées et 125 autres blessées dans un attentat à la voiture piégée en plein centre d'Ankara, un peu plus de trois semaines après une précédente attaque-suicide qui avait déjà fait 29 morts dans la capitale turque.

Selon le gouvernement turc, le véhicule piégé a explosé à 18h45 heure locale (16h45 GMT) à un arrêt de bus de la très fréquentée place Kizilay, en plein cœur d'Ankara, qui abrite de nombreux commerces et où passent plusieurs lignes de bus et de métro.

Plusieurs bus et de nombreux véhicules ont été totalement détruits par la puissante déflagration, a constaté un photographe de l'AFP.

Selon le ministre et son collègue de l'Intérieur Efkan Ala, l'attentat a été commis par une véhicule à bord de laquelle se trouvaient «une ou deux» personnes et qui a délibérément visé l'arrêt de bus de la place Kizilay.

L'attentat de la place Kizilay n'a pas été immédiatement revendiqué mais son mode opératoire se rapproche de l'attentat suicide à la voiture piégée qui a visé le 17 février, non loin de la place Kizilay, des cars transportant du personnel militaire et fait 29 morts.

Un groupe dissident du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, séparatistes kurdes), les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), en avait assumé la responsabilité trois jours plus tard et annoncé de nouvelles attaques, notamment contre les sites touristiques turcs.

Un couvre-feu dans plusieurs villes du sud-est

Les autorités ont annoncé l'instauration dimanche d'un couvre-feu dans deux villes du sud-est de la Turquie, prélude à des opérations d'envergure de l'armée contre les rebelles kurdes, et partiellement levé celui imposé à la partie historique de Diyarbakir. Selon un communiqué des bureaux des gouverneurs concernés, l'accès à Yüksekova et à Nusaybin sera totalement interdit à partir respectivement de 22h00 et minuit afin d'y «rétablir l'ordre et la sécurité» en raison de «l'augmentation des activités terroristes».

Le gouvernement turc a annoncé le déclenchement d'opérations de «nettoyage» dans ces deux villes, ainsi qu'à Sirnak, où les accrochages entre les forces de sécurité et des partisans du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, séparatistes kurdes) se sont multipliés ces dernières semaines.

Source : agences et rédaction

Comments

//