noscript

Please Wait...

Tensions avec l’Iran: L’Arabie exerce une intense pression sur le Pakistan

Tensions avec l’Iran: L’Arabie exerce une intense pression sur le Pakistan
folder_openAsie access_time depuis 9 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

L’Arabie Saoudite exerce une intense pression sur le Pakistan pour qu’il prenne position dans le conflit qui oppose le royaume wahhabite à l’Iran. En vain : Islamabad privilégie une position neutre et une approche diplomatique.

Après la visite très remarquée, le 10 janvier à Islamabad, de Mohammed ben Salmane Al-Saoud, ministre de la Défense d’Arabie Tensions avec l’Iran: L’Arabie exerce une intense pression sur le PakistanSaoudite et vice-prince héritier de la couronne wahhabite, le Pakistan confirme être à la recherche d’une position neutre dans le conflit diplomatique qui oppose actuellement Riyad à Téhéran. «Quelles que soient les demandes que le prince a pu faire, nos dirigeants sont restés prudents dans leur réponse», indique le quotidien pakistanais Dawn.

L’exécution d’une figure religieuse chiite met le feu aux poudres

 Certes, le Pakistan est beaucoup plus proche de l’Arabie Saoudite que de l’Iran. Mais «vu les difficultés concernant la sécurité intérieure de ce pays, les tensions régionales avec l’Afghanistan et nos relations compliquées avec l’Inde, cela n’aurait aucun sens que l’armée pakistanaise s’engage dans des opérations à l’étranger». Et d’ajouter : 

L’opinion publique soutient l’idée qu’il est dans l’intérêt du Pakistan de continuer à jouer la carte de la diplomatie, même si la neutralité sera difficile à tenir.

Selon le politologue Hasan Askari Rizvi, qui signe un long éditorial dans The Express Tribune, le Pakistan est face à un vrai défi diplomatique et doit garder à l’esprit ses intérêts à long terme. «Les Saoudiens exercent une intense pression pour obtenir son plein soutien», mais Islamabad n’a «aucune raison» de s’impliquer directement dans cette lutte de pouvoir entre un Iran qui continue de faire «du zèle révolutionnaire» et une Arabie Saoudite qui rencontre «des problèmes de sécurité intérieure croissants depuis le début du ‘printemps arabe’, en 2011».

En décembre dernier, le Pakistan a été enrôlé malgré lui par l'Arabie Saoudite dans une coalition avec 33 autres pays musulmans pour combattre le terrorisme. Téhéran ne fait pas partie de la coalition. Le ministre pakistanais des Affaires étrangères aurait déclaré à des journalistes être «surpris» de voir son pays dans la liste des participants. L'ambassadeur d'Islamabad en Arabie saoudite aurait demandé des clarifications à Ryad. Deux jours après, le porte-parole de la diplomatie pakistanaise avait confirmé l'engagement du pays, sans donner de précisions sur «l'étendue de notre participation», refusant de dire si le pays avait été consulté en amont.

Source : sites web et rédaction  

Comments

//