Tsipras devant le Parlement européen: «Ne laissons pas l’Europe se diviser»

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras s'est dit «confiant» mercredi que son pays répondrait aux exigences de ses créanciers avant la date butoir de dimanche fixée par ses partenaires européens pour trouver un accord sur l'aide financière à Athènes, qui risque une sortie de la zone euro.
«Ne laissons pas l'Europe se diviser», a lancé le chef du gouvernement grec de gauche radicale, dans un discours devant le Parlement européen de Strasbourg, s'affirmant «confiant» que «dans les deux ou trois prochains jours» son pays «réussisse à répondre à (ses) obligations dans l'intérêt de la Grèce et de la zone euro».
Des réformes justes contre la fraude fiscale
A propos des réformes faites ou à faire en Grèce, M. Tsipras a indiqué que «10% des Grecs gèrent 56% de la richesse nationale. Et ces 10% étaient protégés durant
l'austérité».
Il a pointé la responsabilité des anciens gouvernements, qui ont «permis» la fraude fiscale, le clientélisme et la corruption.
Ainsi, les réformes qu'il présente sont fondées sur une «juste répartition du fardeau», a-t-il expliqué, défendant que «leur contrepartie c'est une discussion sur le problème de l'insoutenabilité de la dette publique grecque».
Et d’assurer: «Ces solutions ne pèseront pas sur les contribuables européens».
Le Premier ministre grec a annoncé que son gouvernement présenterait jeudi des propositions «concrètes et fiables» de réformes à ses créanciers.
«L'expérience de l'austérité a échoué»
Rappelant, devant le Parlement, que son gouvernement a pris le pouvoir il y a cinq mois et demi, alors que les plans d'austérité «ont commencé il y a cinq ans», Alexis Tsipras a appelé l'Union européenne à «un accord [...] qui montre qu'il y a une possibilité de sortir de la crise, qu'il y a de la lumière au bout du tunnel».
Reconnaissant qu'il «faut faire des efforts», il a également rappelé que «les retraités, les travailleurs n'ont plus la possibilité de supporter ce fardeau».
«Mon pays a servi à expérimenter l'austérité. L'expérience, reconnaissons-le, a échoué. [...] Dans aucun autre Etat l'austérité n'a été si dure et si longue», a plaidé M. Tsipras, ajoutant qu'une partie du dernier plan d'aides (7,2 milliards d'euros), n'a pas été versée avant son arrivée en raison d'un programme irréalisé, et que les sommes attribuées à la Grèce ont en réalité servi à rembourser les banques grecques et européennes.
Source: agences et rédaction
«Ne laissons pas l'Europe se diviser», a lancé le chef du gouvernement grec de gauche radicale, dans un discours devant le Parlement européen de Strasbourg, s'affirmant «confiant» que «dans les deux ou trois prochains jours» son pays «réussisse à répondre à (ses) obligations dans l'intérêt de la Grèce et de la zone euro».
Des réformes justes contre la fraude fiscale
A propos des réformes faites ou à faire en Grèce, M. Tsipras a indiqué que «10% des Grecs gèrent 56% de la richesse nationale. Et ces 10% étaient protégés durant
Il a pointé la responsabilité des anciens gouvernements, qui ont «permis» la fraude fiscale, le clientélisme et la corruption.
Ainsi, les réformes qu'il présente sont fondées sur une «juste répartition du fardeau», a-t-il expliqué, défendant que «leur contrepartie c'est une discussion sur le problème de l'insoutenabilité de la dette publique grecque».
Et d’assurer: «Ces solutions ne pèseront pas sur les contribuables européens».
Le Premier ministre grec a annoncé que son gouvernement présenterait jeudi des propositions «concrètes et fiables» de réformes à ses créanciers.
«L'expérience de l'austérité a échoué»
Rappelant, devant le Parlement, que son gouvernement a pris le pouvoir il y a cinq mois et demi, alors que les plans d'austérité «ont commencé il y a cinq ans», Alexis Tsipras a appelé l'Union européenne à «un accord [...] qui montre qu'il y a une possibilité de sortir de la crise, qu'il y a de la lumière au bout du tunnel».
Reconnaissant qu'il «faut faire des efforts», il a également rappelé que «les retraités, les travailleurs n'ont plus la possibilité de supporter ce fardeau».
«Mon pays a servi à expérimenter l'austérité. L'expérience, reconnaissons-le, a échoué. [...] Dans aucun autre Etat l'austérité n'a été si dure et si longue», a plaidé M. Tsipras, ajoutant qu'une partie du dernier plan d'aides (7,2 milliards d'euros), n'a pas été versée avant son arrivée en raison d'un programme irréalisé, et que les sommes attribuées à la Grèce ont en réalité servi à rembourser les banques grecques et européennes.
Source: agences et rédaction