Grèce: sans accord avec les créanciers, le pays sortira de l’euro et sans doute de l’UE

La Banque de Grèce a mis en garde mercredi contre un échec des discussions entre Athènes et ses créanciers sur la poursuite du financement du pays.
Selon la banque centrale, l'échec des discussions conduirait à un défaut de paiement, une sortie
de la zone euro et, «probablement», de l'Union européenne.
«L'incapacité à parvenir à un accord marquerait le début d'un chemin douloureux qui mènerait d'abord à un défaut de paiement de la Grèce puis, au bout du compte, à la sortie du pays de la zone euro et, très probablement, de l'Union européenne», écrit la Banque centrale grecque dans son rapport annuel sur l'économie du pays rendu public mercredi.
Le Premier ministre Alexis Tsipras s'est dit mardi prêt à faire «deux ou trois gestes» dans la négociation avec les créanciers (FMI, UE, Banque centrale européenne) sur un train de réformes qui permettrait le déblocage d'une nouvelle tranche de prêts, selon Stavros Theodorakis, chef du petit parti de centre gauche To Potami.
Or, dans un discours devant les membres de son parti, Syriza, auquel assistait l'air grave le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis, le Premier ministre a dénoncé ensuite la «responsabilité criminelle» du FMI dans la situation de la Grèce, s'en prenant aux «institutions» en général, ce qui inclut l'UE et la BCE, les accusant de «tendre des pièges» à Athènes.
De son côté, le ministre français des Finances, Michel Sapin, a conseillé mardi «vivement de ne pas mettre un pied en terre inconnue», dans un entretien au quotidien le Figaro. «Les traités ne prévoient pas la possibilité pour un pays d'abandonner l'euro».
Les Grecs se disent prêts à revenir «à tout instant» aux négociations, à l'avant-veille d'une réunion à Bruxelles des ministres des Finances des Etats membres de la zone euro (Eurogroupe) qui pourrait être celle de la dernière chance pour débloquer les 7,2 milliards d'euros de prêts attendus par la Grèce depuis août dernier.
Source : AFP
Selon la banque centrale, l'échec des discussions conduirait à un défaut de paiement, une sortie

«L'incapacité à parvenir à un accord marquerait le début d'un chemin douloureux qui mènerait d'abord à un défaut de paiement de la Grèce puis, au bout du compte, à la sortie du pays de la zone euro et, très probablement, de l'Union européenne», écrit la Banque centrale grecque dans son rapport annuel sur l'économie du pays rendu public mercredi.
Le Premier ministre Alexis Tsipras s'est dit mardi prêt à faire «deux ou trois gestes» dans la négociation avec les créanciers (FMI, UE, Banque centrale européenne) sur un train de réformes qui permettrait le déblocage d'une nouvelle tranche de prêts, selon Stavros Theodorakis, chef du petit parti de centre gauche To Potami.
Or, dans un discours devant les membres de son parti, Syriza, auquel assistait l'air grave le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis, le Premier ministre a dénoncé ensuite la «responsabilité criminelle» du FMI dans la situation de la Grèce, s'en prenant aux «institutions» en général, ce qui inclut l'UE et la BCE, les accusant de «tendre des pièges» à Athènes.
De son côté, le ministre français des Finances, Michel Sapin, a conseillé mardi «vivement de ne pas mettre un pied en terre inconnue», dans un entretien au quotidien le Figaro. «Les traités ne prévoient pas la possibilité pour un pays d'abandonner l'euro».
Les Grecs se disent prêts à revenir «à tout instant» aux négociations, à l'avant-veille d'une réunion à Bruxelles des ministres des Finances des Etats membres de la zone euro (Eurogroupe) qui pourrait être celle de la dernière chance pour débloquer les 7,2 milliards d'euros de prêts attendus par la Grèce depuis août dernier.
Source : AFP
Comments


