Frontière franco-italienne: des migrants sous un pont évacués par la police

Des dizaines de migrants, qui s'étaient réfugiés sous un pont de chemin de fer à la frontière franco-italienne, entre Vintimille et Menton (Alpes maritimes), ont été évacués mardi matin par la police italienne, a rapporté un photographe de l'AFP.
La police arrivée sur les lieux en début de matinée a demandé aux étrangers de quitter le campement de fortune.
La plupart de ces migrants ont été évacués dans un autocar de la Croix-Rouge italienne. Certains ont toutefois opposé une vive résistance et ont dû être portés par plusieurs
policiers.
Quelques hommes ont réussi à prendre la fuite en direction des rochers de bord de mer, où la police n'est pas intervenue.
Une soixantaine de migrants - essentiellement d'origine africaine - se trouvaient encore, mardi matin, sur ces rochers situés à quelques mètres de la ligne frontalière française. Les autorités françaises ne laissent passer aucun migrant à pied à cet endroit précis depuis jeudi dernier, suscitant une sorte de sit-in pacifique des étrangers revendiquant le droit d'entrer sur le territoire français.
Au moins un policier a été légèrement blessé mardi matin et il a été soigné sur place, a rapporté l'AFP.
Samedi soir, des policiers italiens avaient déjà dispersé des migrants et beaucoup étaient partis à pied en direction du centre de la ville-frontière italienne de Vintimille. Une cinquantaine d'hommes, qui n'entendaient pas renoncer à passer la frontière, s'étaient alors réfugiés sur les rochers, menaçant de se jeter à l'eau.
Selon la préfecture des Alpes-Maritimes, quelque 300 migrants venant d'Italie avaient été interpellés par la police française vendredi dernier et ramenés à la frontière italienne conformément aux accords franco-italiens de Chambéry (1997). Depuis lors, environ 150 étrangers - essentiellement originaires de la Corne de l'Afrique - sont interpellés côté français chaque jour.
La plupart des étrangers réadmis en Italie sont arrêtés dans les trains locaux en provenance de Vintimille dans la première commune française, Menton, qui compte deux gares très surveillées.
Source: agences
La police arrivée sur les lieux en début de matinée a demandé aux étrangers de quitter le campement de fortune.
La plupart de ces migrants ont été évacués dans un autocar de la Croix-Rouge italienne. Certains ont toutefois opposé une vive résistance et ont dû être portés par plusieurs

Quelques hommes ont réussi à prendre la fuite en direction des rochers de bord de mer, où la police n'est pas intervenue.
Une soixantaine de migrants - essentiellement d'origine africaine - se trouvaient encore, mardi matin, sur ces rochers situés à quelques mètres de la ligne frontalière française. Les autorités françaises ne laissent passer aucun migrant à pied à cet endroit précis depuis jeudi dernier, suscitant une sorte de sit-in pacifique des étrangers revendiquant le droit d'entrer sur le territoire français.
Au moins un policier a été légèrement blessé mardi matin et il a été soigné sur place, a rapporté l'AFP.
Samedi soir, des policiers italiens avaient déjà dispersé des migrants et beaucoup étaient partis à pied en direction du centre de la ville-frontière italienne de Vintimille. Une cinquantaine d'hommes, qui n'entendaient pas renoncer à passer la frontière, s'étaient alors réfugiés sur les rochers, menaçant de se jeter à l'eau.
Selon la préfecture des Alpes-Maritimes, quelque 300 migrants venant d'Italie avaient été interpellés par la police française vendredi dernier et ramenés à la frontière italienne conformément aux accords franco-italiens de Chambéry (1997). Depuis lors, environ 150 étrangers - essentiellement originaires de la Corne de l'Afrique - sont interpellés côté français chaque jour.
La plupart des étrangers réadmis en Italie sont arrêtés dans les trains locaux en provenance de Vintimille dans la première commune française, Menton, qui compte deux gares très surveillées.
Source: agences
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