Un extrémiste britannique combattant avec les «shebab» tué au Kenya

Un takfiri britannique combattant dans les rangs des extrémistes somaliens «shebab» a probablement été tué dimanche au Kenya, lors d’une attaque contre une base de l’armée kényane, a annoncé lundi un porte-parole des Forces de défense du Kenya (KDF).
«Toutes les données disponibles montrent qu’il s’agit de Thomas Evans. Une enquête médico-légale et des analyses ADN sont en cours pour confirmer son identité», a déclaré le colonel David Obonyo à l’AFP.
Si elle est confirmée, cette mort serait la première d’un militant extrémiste britannique
sur le sol kenyan.
Onze assaillants - dont deux «Blancs» - et deux soldats kényans ont été tués lors de l’assaut mené par des «shebab» contre le camp militaire de Baure, dans le comté de Lamu, sur la côte kényane, à une soixantaine de km de la frontière somalienne a-t-il ajouté.
Une source sécuritaire occidentale a assuré que la mort d’Evans, connu des services de renseignements occidentaux, était «confirmée». L’ambassade britannique à Nairobi a de son côté indiqué «chercher à confirmer les informations» sur la mort d’un de ses ressortissants.
Selon la presse britannique, Evans, alias «Abdul Hakim», 25 ans, originaire du Buckinghamshire, dans le sud de l’Angleterre, s’est converti à l’islam à l’âge de 19 ans et a rejoint les «shebab» en Somalie en 2011.
Le colonel Obnyo a par ailleurs indiqué que Lukman Osman Issa, alias «Sirwa», Kényan somali soupçonné d’avoir mené le massacre de Mpeketoni, localité située à environ 80 km de Baure, où les «shebab» avait massacré 49 habitants en juin 2014, semblait également figurer parmi les assaillants tués.
«Sirwa» est le frère d’Osman Issa, cerveau présumé de l’attentat contre un hôtel de Mombasa, principale ville de la côte kényane en 2002, actuellement emprisonné au Soudan, selon l’armée kényane.
Parallèlement à l’attaque contre la base militaire kényane de Baure, une soixantaine de militants ont fait une incursion dans la localité de Mangai, à une vingtaine de km à l’est du camp de Baure, forcé les habitants à sortir de leurs maisons avant de les ressembler dans une mosquée où ils ont prêché et prié pendant trois heures, avant de s’enfuir, selon des médias locaux.
La région attaquée dimanche est proche de la forêt de Boni, réserve naturelle de 1.300 km2 frontalière de la Somalie, où les «shebab» sont soupçonnés d’avoir installé une base avancée, dont les forces kényanes peinent à les déloger.
Les attaques «shebab» sur la côte kényane ont porté un coup très dur au tourisme kényan, secteur important de son économie.
Source: agences et rédaction
«Toutes les données disponibles montrent qu’il s’agit de Thomas Evans. Une enquête médico-légale et des analyses ADN sont en cours pour confirmer son identité», a déclaré le colonel David Obonyo à l’AFP.
Si elle est confirmée, cette mort serait la première d’un militant extrémiste britannique

Onze assaillants - dont deux «Blancs» - et deux soldats kényans ont été tués lors de l’assaut mené par des «shebab» contre le camp militaire de Baure, dans le comté de Lamu, sur la côte kényane, à une soixantaine de km de la frontière somalienne a-t-il ajouté.
Une source sécuritaire occidentale a assuré que la mort d’Evans, connu des services de renseignements occidentaux, était «confirmée». L’ambassade britannique à Nairobi a de son côté indiqué «chercher à confirmer les informations» sur la mort d’un de ses ressortissants.
Selon la presse britannique, Evans, alias «Abdul Hakim», 25 ans, originaire du Buckinghamshire, dans le sud de l’Angleterre, s’est converti à l’islam à l’âge de 19 ans et a rejoint les «shebab» en Somalie en 2011.
Le colonel Obnyo a par ailleurs indiqué que Lukman Osman Issa, alias «Sirwa», Kényan somali soupçonné d’avoir mené le massacre de Mpeketoni, localité située à environ 80 km de Baure, où les «shebab» avait massacré 49 habitants en juin 2014, semblait également figurer parmi les assaillants tués.
«Sirwa» est le frère d’Osman Issa, cerveau présumé de l’attentat contre un hôtel de Mombasa, principale ville de la côte kényane en 2002, actuellement emprisonné au Soudan, selon l’armée kényane.
Parallèlement à l’attaque contre la base militaire kényane de Baure, une soixantaine de militants ont fait une incursion dans la localité de Mangai, à une vingtaine de km à l’est du camp de Baure, forcé les habitants à sortir de leurs maisons avant de les ressembler dans une mosquée où ils ont prêché et prié pendant trois heures, avant de s’enfuir, selon des médias locaux.
La région attaquée dimanche est proche de la forêt de Boni, réserve naturelle de 1.300 km2 frontalière de la Somalie, où les «shebab» sont soupçonnés d’avoir installé une base avancée, dont les forces kényanes peinent à les déloger.
Les attaques «shebab» sur la côte kényane ont porté un coup très dur au tourisme kényan, secteur important de son économie.
Source: agences et rédaction
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