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Racisme en «Israël»: nouvelles manifestation des Ethiopiens

Racisme en «Israël»: nouvelles manifestation des Ethiopiens
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Les manifestations contre le racisme et les discriminations sont poursuivies dimanche à Al-Qods occupée (Jérusalem). Le président israélien admet les erreurs commises vis-à-vis des actions de protestation.

Le président de l'entité sioniste Reuven Rivlin a admis lundi qu'«Israél» avait commis des erreursRacisme en «Israël»: nouvelles manifestation des Ethiopiens causant une «plaie ouverte» chez les Israéliens d'origine éthiopienne, qui ont violemment manifesté ces jours derniers contre le racisme et les discriminations.

«Les manifestants de Jérusalem et de Tel-Aviv ont révélé une plaie ouverte et vive au coeur de la société israélienne (...) Nous devons nous pencher directement sur cette plaie ouverte. Nous avons commis des erreurs, nous n'avons pas assez ouvert les yeux et nous n'avons pas assez tendu l'oreille», a-t-il dit, selon un communiqué de ses services.

Le président s'est élevé contre le recours à la violence. «Nous ne devons pas permettre qu'une poignée de fauteurs de troubles violents couvre les voix légitimes de la protestation», a-t-il dit.

Rivlin s'exprimait au lendemain d'une manifestation violente de centaines d'Israéliens d'origine éthiopienne au cours de laquelle une cinquantaine de personnes ont été blessées à «Tel-Aviv» selon la police.

Cette manifestation a été organisée trois jours après un rassemblement similaire à Al-Qods occupée. La large diffusion dans la presse israélienne d'une vidéo montrant deux policiers en train de frapper un soldat d'origine éthiopienne en uniforme militaire a suscité la colère de cette communauté.

Les manifestants brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire «Un policier violent devrait être en prison» ou «Nous demandons l'égalité des droits».

Certains des manifestants ont défilé les mains levées, poignets croisés, simulant des menottes.
«Je suis noir, alors je dois manifester aujourd'hui», a expliqué un manifestant à l'AFP. «Je n'ai jamais personnellement connu la violence policière, mais elle frappe ma communauté».
Les manifestants protestent contre les violences dont ils disent faire l'objet de la part de la police israélienne, et réclament que les policiers violents soient jugés.

Source : AFP et rédaction

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