Nucléaire iranien: l’accord conclu «menace la survie d’Israël», selon Netanyahu

L’accord-cadre conclu jeudi entre l’Iran et les grandes puissances sur le programme nucléaire de Téhéran a suscité l’inquiétude de l’entité sioniste qui l’a qualifié d’une étape «très dangereuse» qui «menace la survie d’Israël», selon Benjamin Netanyahu.
L'accord d'étape sur le nucléaire iranien, s'il est appliqué, menace la survie d'«Israël», a déclaré le Premier ministre israélien au président américain Barack Obama, cité vendredi par son porte-parole.
«Un accord sur ces bases menacerait la survie d'Israël», a-t-il dit, estimant que l'accord
d'étape «ne bloquerait pas la voie de l'Iran vers la bombe, mais l'ouvrirait», a ajouté le porte-parole, Mark Regev, sur son compte Twitter.
Et de poursuivre: «L'accord augmenterait les risques de prolifération nucléaire et exposerait aux risques d'une guerre horrible».
Barack Obama avait appelé jeudi le Premier ministre israélien peu après l'annonce d'un accord sur le nucléaire iranien, réaffirmant l'engagement «sans faille» des Etats-Unis à défendre «Israël».
Selon la Maison Blanche, Obama a déclaré à Netanyahu que cet accord représentait «un progrès significatif vers une solution durable et complète coupant toutes les voies d'accès de l'Iran à la bombe».
Une étape «très dangereuse»
«L'accord-cadre est un pas dans une direction très très dangereuse», a déclaré vendredi Regev à quelques journalistes, estimant que le «seul objectif» de l'Iran était de «se doter de la bombe atomique».
«Non seulement il (l'accord) laisse à l'Iran une infrastructure nucléaire étendue, mais il ne conduit pas à la fermeture d'une seule installation nucléaire iranienne, il autorise l'Iran à garder des milliers de centrifugeuses pour continuer à enrichir de l'uranium (...) et il permet à l'Iran de poursuivre la recherche et le développement afin de construire de nouvelles centrifugeuses plus performantes», a-t-il déploré.
Jusqu’à la dernière minute, Netanyahu s’est posé en farouche opposant d’un accord à Lausanne. Alors que les discussions s’achevaient jeudi, le compte Twitter de Netanyahu diffusait une carte du Moyen-Orient avec des flèches noires partant de Téhéran vers différents pays de la région. «Pendant les négociations nucléaires, l’agression de l’Iran continue», disait la légende…
«L’option militaire est sur la table»
Un responsable gouvernemental israélien a de son côté décrié «un mauvais accord cadre qui conduira à un mauvais et dangereux accord» final.
«Si un accord (final) est conclu sur la base de cet accord cadre, ce sera une erreur historique qui rendra le monde beaucoup plus dangereux», a-t-il dit.
Il «donne une légitimité internationale au programme nucléaire iranien, dont l’unique but est de fabriquer la bombe atomique», a conclu ce responsable sioniste.
Le ministre israélien des Renseignements, Youval Steinitz, a d’ores et déjà réaffirmé jeudi que «toutes les options, y compris l’action militaire, étaient envisagées face à la menace d’un Iran doté de l’arme nucléaire».
Et d’ajouter: «Israël agirait dans les domaines de la diplomatie et du Renseignement, mais si nous n’avons pas le choix, (...) l’option militaire est sur la table».
«Netanyahu devrait aussi maintenir la pression sur tous ceux qui pensent comme lui dans la région, avec l’espoir dans un premier temps que l’accord ne prendra pas chair d’ici à juin», a indiqué Steinitz, soulignant que «cela donnera lieu à une singulière convergence d’intérêts avec les pays arabes de la région».
Source: agences et rédaction
L'accord d'étape sur le nucléaire iranien, s'il est appliqué, menace la survie d'«Israël», a déclaré le Premier ministre israélien au président américain Barack Obama, cité vendredi par son porte-parole.
«Un accord sur ces bases menacerait la survie d'Israël», a-t-il dit, estimant que l'accord

Et de poursuivre: «L'accord augmenterait les risques de prolifération nucléaire et exposerait aux risques d'une guerre horrible».
Barack Obama avait appelé jeudi le Premier ministre israélien peu après l'annonce d'un accord sur le nucléaire iranien, réaffirmant l'engagement «sans faille» des Etats-Unis à défendre «Israël».
Selon la Maison Blanche, Obama a déclaré à Netanyahu que cet accord représentait «un progrès significatif vers une solution durable et complète coupant toutes les voies d'accès de l'Iran à la bombe».
Une étape «très dangereuse»
«L'accord-cadre est un pas dans une direction très très dangereuse», a déclaré vendredi Regev à quelques journalistes, estimant que le «seul objectif» de l'Iran était de «se doter de la bombe atomique».
«Non seulement il (l'accord) laisse à l'Iran une infrastructure nucléaire étendue, mais il ne conduit pas à la fermeture d'une seule installation nucléaire iranienne, il autorise l'Iran à garder des milliers de centrifugeuses pour continuer à enrichir de l'uranium (...) et il permet à l'Iran de poursuivre la recherche et le développement afin de construire de nouvelles centrifugeuses plus performantes», a-t-il déploré.
Jusqu’à la dernière minute, Netanyahu s’est posé en farouche opposant d’un accord à Lausanne. Alors que les discussions s’achevaient jeudi, le compte Twitter de Netanyahu diffusait une carte du Moyen-Orient avec des flèches noires partant de Téhéran vers différents pays de la région. «Pendant les négociations nucléaires, l’agression de l’Iran continue», disait la légende…
«L’option militaire est sur la table»
Un responsable gouvernemental israélien a de son côté décrié «un mauvais accord cadre qui conduira à un mauvais et dangereux accord» final.
«Si un accord (final) est conclu sur la base de cet accord cadre, ce sera une erreur historique qui rendra le monde beaucoup plus dangereux», a-t-il dit.
Il «donne une légitimité internationale au programme nucléaire iranien, dont l’unique but est de fabriquer la bombe atomique», a conclu ce responsable sioniste.
Le ministre israélien des Renseignements, Youval Steinitz, a d’ores et déjà réaffirmé jeudi que «toutes les options, y compris l’action militaire, étaient envisagées face à la menace d’un Iran doté de l’arme nucléaire».
Et d’ajouter: «Israël agirait dans les domaines de la diplomatie et du Renseignement, mais si nous n’avons pas le choix, (...) l’option militaire est sur la table».
«Netanyahu devrait aussi maintenir la pression sur tous ceux qui pensent comme lui dans la région, avec l’espoir dans un premier temps que l’accord ne prendra pas chair d’ici à juin», a indiqué Steinitz, soulignant que «cela donnera lieu à une singulière convergence d’intérêts avec les pays arabes de la région».
Source: agences et rédaction
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