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Législatives israéliennes: Netanyahou tente de séduire l’électorat de ses alliés

Législatives israéliennes: Netanyahou tente de séduire l’électorat de ses alliés
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Le vote pour le vingtième Parlement israélien a officiellement commencé dimanche, 48 heures avant le reste de l’entité sioniste, avec les premiers soldats qui ont glissé leurs bulletins dans les 650 urnes disposées dans les bases militaires israéliennes.

Mais l'attraction principale de la campagne dimanche avait lieu sur la place «Rabin» dans le centre de «Tel Aviv», où des dizaines de milliers de partisans de droite étaient réunis pour faire contre-pied au rassemblement de gauche, qui avait eu lieu la semaineLégislatives israéliennes: Netanyahou tente de séduire l’électorat de ses alliés
précédente au même endroit.

Sur l'esplanade en contre-bas de la mairie, le candidat du «Likoud», Benyamin Netanyahou, a tenté de mobiliser son électorat, alors qu'il est devancé dans les derniers sondages par «l'Union sioniste».

«La réalité, c'est que nous n'avons pas encore un bloc de 61 mandats, il faut intensifier nos efforts et nous y arriverons», a plaidé Netanyahou, avant de laisser place à ses alliés dont le nationaliste religieux Naftali Bennett et Elie Yishaï, à l'extrême-droite.

Tous étaient rassemblés pour «galvaniser les troupes», à moins de 24 heures de la clôture de la campagne, entamée confortablement par le Premier ministre sortant avant qu'il ne baisse dans les sondages et les appels au «changement» après six années de gouvernement Netanyahou.

Les ténors de la droite ont ainsi tenté de raffermir le camp «pro-implantation» et plaidé pour la formation d'un gouvernement qui «résistera avec courage aux pressions étrangères», qui «ne cèdera aucun territoire en Cisjordanie» occupée et qui «n'y arrêtera pas les constructions» des colonies.

Netanyahu «courtise» Kahlon

Mais lundi, certains analystes et commentateurs israéliens estimaient que le rassemblement de dimanche était tout sauf un spectacle d'unité et de solidarité, et portait les signes «du désespoir».

«Netanyahou n'a qu'un seule moyen de combler son écart avec Herzog, c'est de cannibaliser le parti Habayit Hayehudi (Foyer juif)», écrivait le quotidien de gauche Haaretz, en référence au parti de Naftali Bennett, idéologiquement à la droite du «Likoud».

Danny Dayan, ancien président du «Conseil des Juifs de Cisjordanie», qui a tenté sans succès d'obtenir une place sur la liste «Habayit Hayehudi», a admis qu'il allait voter maintenant «Likoud».

«Il est clair maintenant que la seule façon de sauver ces élections est de combler l'écart, c'est pourquoi je vais voter Likoud», a-t-il déclaré à Haaretz.

«Netanyahou n'est pas venu pour faire des sourires et poser pour la photo de la famille, il est venu pour chasser des voix. Et c'était le paradoxe du rassemblement: en choisissant de faire venir par bus entier des Juifs des implantations, il a signalé qu'il avait renoncé à la possibilité de ramener vers lui des électeurs qui ont abandonné le Likoud pour les partis du centre. Au lieu de cela, il a visé ses partis amis», estime l'éditorialiste de Haaretz.

Netanyahou a également promis qu'il confierait le ministère des Finances à Moshé Kahlon, un transfuge du «Likoud» qui a fondé «Koulanou», mouvement de centre-droit à vocation sociale.

Crédité par les sondages de 8 à 10 mandats sur 120, Kahlon a toutes les chances de se retrouver en position de faiseur de roi.

Source: agences et rédaction

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