Nucléaire: l’accord entre l’Iran, le Brésil et la Turquie... Première réaction d’"Israël"

L'Iran, la Turquie et le Brésil ont adopté lundi une proposition commune d'échange de combustible nucléaire iranien contre de l'uranium enrichi à 20% sur le territoire turc.
L'accord a été signé par les ministres des Affaires étrangères des trois pays en présence des présidents iranien Mahmoud Ahmadinejad et brésilien Luiz Inacio Lula da Silva et du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, réunis pour un sommet à Téhéran.
Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a aussitôt estimé que des sanctions contre l'Iran n'étaient plus nécessaires à la suite de cet agrément.
Avant même cette déclaration du chef de la diplomatie turque, un haur responsable israélien avait reconnu qu'un tel accord entre les trois pays "va singulièrement compliquer les choses".
"Il va être être beaucoup plus difficile pour les Etats-Unis ou les Européens de rejeter cet arrangement, car nous n'avons plus seulement affaire à l'Iran, une situation plus facile à gérer, mais à des puissances ascendantes, telles que le Brésil et la Turquie, avec qui les relations sont très sensibles", a-t-il expliqué.
La radio publique israélienne, citant des "hauts responsables", a également indiqué que l'initiative de l'Iran, du Brésil et de la Turquie "va en fait aggraver le problème iranien en rendant plus difficile le vote de sanctions contre l'Iran telles que le prônent les Etats-Unis et les Européens".
"Les installations nucléaires iraniennes vont continuer à fonctionner et Téhéran va poursuivre sa marche en avant vers un programme nucléaire militaire tout en développant des missiles à longue portée", selon ces responsables cités par la radio.
De sa part, la Russie a salué, via son président Dimitri Medvedev l’accord sur le nucléaire conclu entre les 3 pays.


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