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L’UE adopte de nouvelles sanctions visant la Crimée

L’UE adopte de nouvelles sanctions visant la Crimée
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L'Union européenne a durci ses sanctions à l'encontre de la Crimée, interdisant d'exporter et d'utiliser en Crimée des articles et des technologies dans différents secteurs de l'économie de la péninsule, pour marquer son opposition son annexion à la Russie.

L'UE «a imposé d'importantes sanctions supplémentaires concernant les investissements, lesL’UE adopte de nouvelles sanctions visant la Crimée services et les échanges avec la Crimée et Sébastopol, dans le but de réaffirmer la politique de l'Union, qui consiste à ne pas reconnaître leur annexion illégale par la Russie», a indiqué le Conseil européen, qui représente les 28 Etats membres, dans un communiqué.

Lors du référendum sur le statut politique de la Crimée tenu le 16 mars dernier, 96% des participants au scrutin ont voté pour le rattachement de la péninsule à la Russie. Les Etats-Unis et l'Union européenne ont décrété des sanctions contre la Russie après l'avoir accusé d'envenimer le conflit en Ukraine. Moscou a à plusieurs reprises déclaré que le langage des sanctions n'était pas de mise avec la Russie.

Ces nouvelles sanctions, annoncées à quelques heures d'un sommet européen à Bruxelles, élargissent de précédents trains de sanctions spécifiques à la Crimée décidés par l'UE en juin et juillet. Elles complètent un arsenal de mesures déjà prises par les Européens depuis le début de la crise en Ukraine. Parmi celles-ci, figurent des listes de personnalités interdites de visa et dont les avoirs dans l'UE sont gelés, mais aussi l'interdiction de financer d'importantes banques et entreprises pétrolières russes, dont Rosneft.

«A compter du 20 décembre, les investissements en Crimée ou à Sébastopol sont interdits. Les Européens et les entreprises établies dans l'UE ne peuvent plus acheter des biens immobiliers ou des entités en Crimée, financer des entreprises de Crimée ou fournir des services connexes», a détaillé l'UE.

En outre, «les opérateurs de l'UE ne seront plus autorisés à fournir des services liés au tourisme en Crimée et à Sébastopol». En particulier, à partir du 20 mars 2015, «les navires de croisière européens ne peuvent plus faire escale dans un port situé dans la péninsule de Crimée, sauf cas d'urgence», a précisé l'UE. Cela vaut pour «tous les navires qui sont la propriété ou sous le contrôle d'un armateur européen ou qui battent pavillon d'un État membre».

Source : agences

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