"The Independent" dévoile des documents tenant un officier sioniste pour responsable de la mort de l’activiste Rachel

"Sept ans après que Rachel Corrie, activiste américaine, a été tuée sous un bulldozer de l’armée israélienne, dans la bande de Gaza en mars 2003, des documents apparaissent condamnant le responsable militaire israélien de cette région à l'époque Doron Almong de tromper les enquêtes officielles" rapporta le quotidien britannique "The independent".
Selon le rapport des enquêteurs militaires israéliens rendu actuellement public, un délégué d'Almong a interrompu le témoignage du conducteur du bulldozer et lui a demandé de s'abstenir de témoigner."

Le commentateur juridique de la chaine "la voix d'Israël" a souligné que tout responsable qui interdit un témoignage est condamné à 3 ans de prison pour avoir jalonné l'enquête".

Le gouvernement israélien est accusé d’être responsable à la fois de la mort intentionnelle de Corrie et de conduite négligente de la part des deux soldats envers des manifestants non armés.

De fait, une enquête militaire interne avait été close peu après la mort de Corrie, blanchissant tant le conducteur du bulldozer que les commandants de l’armée qui supervisaient l’opération. Trois citoyens britanniques et un américain, qui se trouvaient près de Corrie au moment où elle a été tuée, vont démonter la version d’Israël sur les évènements, arguant que le conducteur du bulldozer savait que Corrie était là quand il a roulé sur elle. Le gouvernement israélien a cherché à bloquer l’entrée de ces militants en Israël pour l’audience, mais il a dû finalement y renoncer sous les fortes pressions de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis. Ces quatre militants, comme Corrie, appartenaient à International Solidarity Movement (ISM), mouvement qui fait venir des militants en Israël pour résister à l’occupation de façon non violente aux côtés des Palestiniens.