Les États-Unis délocalisent les extrémistes vers l’Europe

Cinq extrémistes détenus depuis douze et treize à Guantanamo, une base américaine sise à Cuba, ont été libérés et transférés en Slovaquie et en Géorgie.
Le gouvernement slovaque a autorisé la venue d'un extrémiste tunisien et d'un Yéménite - Hachim Sliti et Hussein Al-Mutari Yafai -, tandis que la Géorgie - où environ 10 % de la population est musulmane, invertie sous la férule turque au XVe siècle - a accueilli trois Yéménites : Salah Mohammed Salih Al-Dhabi, Abd Ghaib Ahmed Hakim et Abdoul Khaled al-Baydani.
Au total, la Slovaquie accueille huit extrémistes de Guantanamo, dont trois Ouïghours qui, s'ils étaient renvoyés en Chine, seraient passibles de la peine de mort et des Yéménites. De son côté, la Géorgie a accordé l'asile à six extrémistes au total.
Plusieurs nouvelles libérations sont annoncées pour ces prochaines semaines : six détenus devraient être envoyés en Uruguay et quatre autres en Afghanistan.
Barack Obama s'était engagé il y a près de dix ans à fermer le centre de Guantanamo, où sont détenus actuellement 143 extrémistes arrêtés au début des années 2000 après le lancement des invasions de l'Afghanistan et de l'Irak. Soixante-quatorze d'entre eux, dont 54 Yéménites, détenus hors de toute légalité et sans procès, sont «libérables», considérés comme ne représentant plus de danger.
À deux ans de la fin de son second mandat, la mission est loin d'être achevée. Il se heurte à l'impossibilité de pouvoir libérer les extrémistes aux États-Unis - le Congrès ayant voté contre cette possibilité - comme à l'impossibilité de renvoyer la plupart des extrémistes dans leurs pays, soient qu'ils y seraient condamnés à mort, soit qu'ils reprendraient immédiatement les armes.
Source : Jeune-nation et rédaction
Le gouvernement slovaque a autorisé la venue d'un extrémiste tunisien et d'un Yéménite - Hachim Sliti et Hussein Al-Mutari Yafai -, tandis que la Géorgie - où environ 10 % de la population est musulmane, invertie sous la férule turque au XVe siècle - a accueilli trois Yéménites : Salah Mohammed Salih Al-Dhabi, Abd Ghaib Ahmed Hakim et Abdoul Khaled al-Baydani.

Au total, la Slovaquie accueille huit extrémistes de Guantanamo, dont trois Ouïghours qui, s'ils étaient renvoyés en Chine, seraient passibles de la peine de mort et des Yéménites. De son côté, la Géorgie a accordé l'asile à six extrémistes au total.
Plusieurs nouvelles libérations sont annoncées pour ces prochaines semaines : six détenus devraient être envoyés en Uruguay et quatre autres en Afghanistan.
Barack Obama s'était engagé il y a près de dix ans à fermer le centre de Guantanamo, où sont détenus actuellement 143 extrémistes arrêtés au début des années 2000 après le lancement des invasions de l'Afghanistan et de l'Irak. Soixante-quatorze d'entre eux, dont 54 Yéménites, détenus hors de toute légalité et sans procès, sont «libérables», considérés comme ne représentant plus de danger.
À deux ans de la fin de son second mandat, la mission est loin d'être achevée. Il se heurte à l'impossibilité de pouvoir libérer les extrémistes aux États-Unis - le Congrès ayant voté contre cette possibilité - comme à l'impossibilité de renvoyer la plupart des extrémistes dans leurs pays, soient qu'ils y seraient condamnés à mort, soit qu'ils reprendraient immédiatement les armes.
Source : Jeune-nation et rédaction
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