Des milliers d’extrémistes européens en Syrie et en Irak

Des milliers d'Européens suivent une formation dans les centres d'entraînement de terroristes en Syrie et en Irak, a déclaré vendredi aux journalistes le secrétaire général de l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC), Nikolaï Bordiouja.
«Il est évident que nous devons réagir à ce qui se passe actuellement. Par exemple, à ce que des
milliers d'Européens suivent actuellement des stages de combat en Syrie et en Irak, à ce que des centaines de ressortissants des pays membres de l'OTSC se trouvent actuellement soit en Afghanistan, soit en Syrie et en Irak pour suivre un entraînement dans les centres terroristes ou faire un stage de combat», a indiqué le responsable.
Selon lui, ces hommes finiront par rentrer chez eux l'arme à la main et «essayeront d'établir leur ordre».
Un mille extrémistes français dans le collimateur des autorités
Alors que le projet de loi pour lutter contre les filières terroristes a été voté en septembre, la France reste le pays d'Europe où l'on trouve le plus d'activistes extrémistes, selon un rapport d'Europol.
1.100 Français combattent dans les rangs des groupes armés terroriste en Syrie et en Irak, selon les informations d'Europe1. En avril 2014, ils n'étaient que 500 à être dans le collimateur des services du renseignement..
Combien sont-ils à être inquiétés ?
Selon le dernier décompte dressé jeudi par les magistrats antiterroristes, 1.100 personnes sont en ce moment dans le collimateur des services de renseignement. Parmi elles, 427 font l'objet de procédures judiciaires. Il existe donc, contre elles, des éléments concrets justifiant que les magistrats s'y intéressent.
Plus précisément, 85 hommes et 10 femmes sont mis en examen dans des dossiers antiterroristes, liés à des départs en Syrie et en Irak. Et 65 personnes sont placées en détention provisoire, dans des cas où les projets terroristes semblaient concrets, c'est-à-dire déjà bien avancés. Enfin, une petite cinquantaine de personnes font l'objet d'un mandat de recherche.
Quel est leur profil ?
En majorité, il s'agit d'hommes, âgés de 20 à 30 ans en moyenne, dont beaucoup de jeunes, mal dans leur peau, en quête identitaire. Peu d'entre eux reviennent de leur séjour en Irak et en Syrie. Les plus radicaux savent parfaitement ce qu'ils risquent à leur retour. Pour les autres, trop faibles, ou déçus, on constate ce phénomène nouveau : certains déposent plainte à leur retour pour séquestration sur place, en expliquant qu'ils ont été embrigadés de force.
Source : sites web et rédaction
«Il est évident que nous devons réagir à ce qui se passe actuellement. Par exemple, à ce que des

Selon lui, ces hommes finiront par rentrer chez eux l'arme à la main et «essayeront d'établir leur ordre».
Un mille extrémistes français dans le collimateur des autorités
Alors que le projet de loi pour lutter contre les filières terroristes a été voté en septembre, la France reste le pays d'Europe où l'on trouve le plus d'activistes extrémistes, selon un rapport d'Europol.
1.100 Français combattent dans les rangs des groupes armés terroriste en Syrie et en Irak, selon les informations d'Europe1. En avril 2014, ils n'étaient que 500 à être dans le collimateur des services du renseignement..
Combien sont-ils à être inquiétés ?
Selon le dernier décompte dressé jeudi par les magistrats antiterroristes, 1.100 personnes sont en ce moment dans le collimateur des services de renseignement. Parmi elles, 427 font l'objet de procédures judiciaires. Il existe donc, contre elles, des éléments concrets justifiant que les magistrats s'y intéressent.
Plus précisément, 85 hommes et 10 femmes sont mis en examen dans des dossiers antiterroristes, liés à des départs en Syrie et en Irak. Et 65 personnes sont placées en détention provisoire, dans des cas où les projets terroristes semblaient concrets, c'est-à-dire déjà bien avancés. Enfin, une petite cinquantaine de personnes font l'objet d'un mandat de recherche.
Quel est leur profil ?
En majorité, il s'agit d'hommes, âgés de 20 à 30 ans en moyenne, dont beaucoup de jeunes, mal dans leur peau, en quête identitaire. Peu d'entre eux reviennent de leur séjour en Irak et en Syrie. Les plus radicaux savent parfaitement ce qu'ils risquent à leur retour. Pour les autres, trop faibles, ou déçus, on constate ce phénomène nouveau : certains déposent plainte à leur retour pour séquestration sur place, en expliquant qu'ils ont été embrigadés de force.
Source : sites web et rédaction
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