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Canada: «possible attentat terroriste» au Québec

Canada: «possible attentat terroriste» au Québec
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Un jeune Canadien présumé terroriste a été abattu par la police lundi 20 octobre après avoir fauché avec sa voiture deux militaires, en en blessant un grièvement, à Saint-Jean sur Richelieu au Québec.

Un banal accident de la circulation est devenu en début de soirée lundi une affaire de terrorisme pour le gouvernement canadien quand la Gendarmerie Royale du Canada (GRC, police fédérale) a révélé avoir connaissance que le jeune homme de 25 ans «s'était radicalisé».

Un peu avant midi sur le parking d'un petit supermarché de cette ville d'une centaine de milliersCanada: «possible attentat terroriste» au Québec d'habitants, située à 40 km au sud-est de Montréal, un chauffard fauchait deux militaires avant de prendre la fuite.

Une course poursuite s'est aussitôt engagée et, un peu plus de quatre kilomètres plus loin, le chauffard a perdu le contrôle de son véhicule. La voiture s'est retrouvée sur le toit dans un fossé au bord de la chaussée.

L'individu «a commencé à sortir et s'est rué sur la police, on a entendu entre 5 et 7 coups de feu», a raconté un témoin de la scène aux médias locaux.

La Sûreté du Québec chargée de l'enquête n'a pas confirmé que l'homme était armé. «Je peux vous confirmer qu'il y a des coups de feu qui ont été tirés», a simplement indiqué Guy Lapointe, porte-parole de la Sûreté du Québec, en confiant que l'individu était «connu des milieux policiers».

C'est un député du parti au pouvoir, le conservateur Randy Hoback, qui a évoqué «une possible attaque terroriste» lors de la traditionnelle séance des questions au gouvernement.

Un peu elliptique, le Premier ministre Stephen Harper lui a répondu être «au courant de ces informations et elles sont en effet troublantes».

Aussitôt interrogée sur cette intervention politique, la police de la province du Québec a confié que «la thèse terroriste (était) regardée par les enquêteurs» et elle a révélé travailler en collaboration avec les services de renseignement et la GRC.

«Cet individu était connu des autorités fédérales, incluant notre équipe intégrée de sécurité nationale à Montréal et d'autres autorités» qui avaient connaissance «qu'il s'était radicalisé», a ensuite annoncé la police fédérale.

Le quotidien québécois La Presse a affirmé sur son site web que l'homme faisait de la propagande extrémiste sur les réseaux sociaux et qu'il s'appelait Martin Rouleau.

Il y a deux semaines, le gouvernement canadien avait révélé suivre de près 80 individus revenus récemment de zones de guerre, et plus spécialement d'Irak et de Syrie.

Le ministre de la Sécurité publique Steven Blaney avait alors assuré que ces suspects, enrôlés dans des «groupes terroristes», voulaient «réaliser des actes terroristes» au Canada.

Souhaitant élever d'un cran le niveau de sécurité, le gouvernement a promis jeudi dernier une loi pour donner plus de pouvoirs à ses services secrets dans cette lutte contre le terrorisme.

Début octobre, le Parlement canadien a voté la participation du Canada à la coalition militaire en Irak contre les extrémistes du soi-disant «Etat islamique» (EI ou Daech).

Source : agences

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