Ebola: premier cas de contamination en Europe

Une aide-soignante espagnole a contracté le virus Ebola à Madrid, devenant ainsi le premier cas connu d'une personne contaminée hors d'Afrique.
L'aide-soignante espagnole avait traité dans un hôpital à Madrid deux missionnaires morts de la
fièvre hémorragique Ebola, avant de contracter elle-même le virus, a annoncé le gouvernement espagnol. Mariée et sans enfants, cette femme de 40 ans a été admise dans une unité spécialisée de l'hôpital d'Alcorcon, un faubourg du sud de Madrid, après deux tests positifs au virus Ebola. Une trentaine de personnes qui ont été en contact avec elle sont désormais suivies par les autorités sanitaires. «Nous sommes en train de vérifier si tous les protocoles ont été strictement respectés» pendant le traitement des deux missionnaires revenus d'Afrique en août et en septembre, a déclaré la ministre de la Santé Ana Mato.
La ministre a également tenu à rassurer la population en affirmant que «toutes les mesures pour garantir la sécurité du personnel hospitalier qui la soigne et de toute la population étaient prises».
Ebola en France et au Royaume-Uni dans les semaines à venir
Le Royaume-Uni et la France risquent d'être contaminés par le virus Ebola, dans les semaines à venir, rapporte le journal britannique «The Independent» citant une étude scientifique.
«Il est question ici de probabilités. Mais les probabilités augmentent pour tout le monde», explique le professeur de la «Northeastern University», Alex Vespignani. Les chercheurs sont arrivés à de telles conclusions, sur la base des données connues de propagation du virus et des itinéraires de vols internationaux. D'après eux, la France et le Royaume-Uni sont les pays européens qui présentent le plus haut risque d'accueillir le virus, sur leur territoire. Ainsi, le risque de voir Ebola atteindre la France, d'ici le 24 octobre, est estimé à 75%, et à 50% en ce qui concerne la Grande-Bretagne. Il est probable que l'épidémie atteindra également la Belgique, l'Espagne et la Suisse, selon l'étude.
Lundi, le chef de l'Etat français a affirmé lundi que la France était «en situation de pouvoir
soigner» des personnes atteintes par le virus d'Ebola, «si des cas se produisaient» dans l'Hexagone. «Nous sommes en situation de pouvoir soigner si des cas se produisaient en France», a dit François Hollande lors d'une déclaration à l'Elysée au côté de la présidente de la Commission de l'Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini-Zuma.
Il a rappelé qu'«une infirmière de Médecins sans frontières (MSF) a été soignée en France» et « a pu être traitée». Rapatriée le 19 septembre en France du Liberia, où elle effectuait une mission, la jeune femme, premier cas d'Ebola sur le territoire français, a été soignée dans un hôpital militaire de la banlieue parisienne, où elle a bénéficié de «traitements expérimentaux». «Mais, a poursuivi M. Hollande, ça ne peut pas être le cas en Afrique. Donc nous devons accélérer et amplifier les recherches pour qu'un vaccin puisse être trouvé.» L'épidémie de fièvre Ebola est «une menace majeure, pas simplement pour les pays africains concernés, mais pour l'ensemble du monde», a-t-il souligné, affirmant la nécessité de «prodiguer toute notre solidarité aux pays qui sont concernés».
La fièvre hémorragique virale a fait 3.439 morts sur 7.478 cas enregistrés en Afrique de l'Ouest, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), arrêté au 1er octobre.
Source : sites web et rédaction

La ministre a également tenu à rassurer la population en affirmant que «toutes les mesures pour garantir la sécurité du personnel hospitalier qui la soigne et de toute la population étaient prises».
Ebola en France et au Royaume-Uni dans les semaines à venir
Le Royaume-Uni et la France risquent d'être contaminés par le virus Ebola, dans les semaines à venir, rapporte le journal britannique «The Independent» citant une étude scientifique.
«Il est question ici de probabilités. Mais les probabilités augmentent pour tout le monde», explique le professeur de la «Northeastern University», Alex Vespignani. Les chercheurs sont arrivés à de telles conclusions, sur la base des données connues de propagation du virus et des itinéraires de vols internationaux. D'après eux, la France et le Royaume-Uni sont les pays européens qui présentent le plus haut risque d'accueillir le virus, sur leur territoire. Ainsi, le risque de voir Ebola atteindre la France, d'ici le 24 octobre, est estimé à 75%, et à 50% en ce qui concerne la Grande-Bretagne. Il est probable que l'épidémie atteindra également la Belgique, l'Espagne et la Suisse, selon l'étude.
Lundi, le chef de l'Etat français a affirmé lundi que la France était «en situation de pouvoir

Il a rappelé qu'«une infirmière de Médecins sans frontières (MSF) a été soignée en France» et « a pu être traitée». Rapatriée le 19 septembre en France du Liberia, où elle effectuait une mission, la jeune femme, premier cas d'Ebola sur le territoire français, a été soignée dans un hôpital militaire de la banlieue parisienne, où elle a bénéficié de «traitements expérimentaux». «Mais, a poursuivi M. Hollande, ça ne peut pas être le cas en Afrique. Donc nous devons accélérer et amplifier les recherches pour qu'un vaccin puisse être trouvé.» L'épidémie de fièvre Ebola est «une menace majeure, pas simplement pour les pays africains concernés, mais pour l'ensemble du monde», a-t-il souligné, affirmant la nécessité de «prodiguer toute notre solidarité aux pays qui sont concernés».
La fièvre hémorragique virale a fait 3.439 morts sur 7.478 cas enregistrés en Afrique de l'Ouest, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), arrêté au 1er octobre.
Source : sites web et rédaction
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