«Daech»: Obama admet que les Etats-Unis ont «sous-estimé» la menace

Le président Barack Obama a admis que les Etats-Unis avaient sous-estimé la menace représentée par les extrémistes du soi-disant «Etat islamique» (EI ou Daech) en Syrie, où la coalition cherche à tarir leurs sources de revenus en visant des infrastructures pétrolières et gazières.
Le directeur du renseignement national, Jim Clapper, «a reconnu qu'ils (les experts) avaient
sous-estimé ce qui se passait en Syrie», a déclaré M. Obama sur la chaîne de télévision CBS, en qualifiant ce pays de «Ground Zero pour les jihadistes à travers le monde».
Durant les dernières années, les extrémistes qui avaient été vaincus par les forces américaines ont profité «du chaos provoqué par la guerre civile en Syrie, où de vastes territoires sont livrés à eux-mêmes» pour «reconstituer leurs forces», a expliqué M. Obama.
Le président américain a aussi reconnu que les propagandistes du groupe terroriste étaient devenus «très habiles» sur les médias sociaux et attiraient, partout à travers le monde, de nouvelles recrues «qui croient en leurs inepties djihadistes».
Interrogé pour savoir si Washington avait aussi sur-estimé la capacité ou la volonté de l'armée irakienne de combattre les extrémistes, le président américain a répondu : «C'est vrai, c'est tout à fait vrai.»
M. Obama, pour qui la solution est en partie militaire, notamment par les raids aériens menés par la coalition, estime que la Syrie et l'Irak doivent aussi résoudre leurs crises politiques respectives.
Le président américain s'était montré très réticent à intervenir au Moyen-Orient avant de lancer, le 8 août, la campagne de frappes en Irak, qui a été ensuite étendue, le 23 septembre, à la Syrie avec la participation de plusieurs pays arabes.
Source : agences
Le directeur du renseignement national, Jim Clapper, «a reconnu qu'ils (les experts) avaient

Durant les dernières années, les extrémistes qui avaient été vaincus par les forces américaines ont profité «du chaos provoqué par la guerre civile en Syrie, où de vastes territoires sont livrés à eux-mêmes» pour «reconstituer leurs forces», a expliqué M. Obama.
Le président américain a aussi reconnu que les propagandistes du groupe terroriste étaient devenus «très habiles» sur les médias sociaux et attiraient, partout à travers le monde, de nouvelles recrues «qui croient en leurs inepties djihadistes».
Interrogé pour savoir si Washington avait aussi sur-estimé la capacité ou la volonté de l'armée irakienne de combattre les extrémistes, le président américain a répondu : «C'est vrai, c'est tout à fait vrai.»
M. Obama, pour qui la solution est en partie militaire, notamment par les raids aériens menés par la coalition, estime que la Syrie et l'Irak doivent aussi résoudre leurs crises politiques respectives.
Le président américain s'était montré très réticent à intervenir au Moyen-Orient avant de lancer, le 8 août, la campagne de frappes en Irak, qui a été ensuite étendue, le 23 septembre, à la Syrie avec la participation de plusieurs pays arabes.
Source : agences
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