L’Écosse rejette l’indépendance, Cameron appelle au «rassemblement»

Le Premier ministre britannique David Cameron a appelé vendredi matin le Royaume-Uni à se «rassembler» après la victoire du non, qu’il avait lui-même soutenu, au référendum d’indépendance en Ecosse.
«Il est temps pour notre Royaume-Uni de se rassembler et d’aller de l’avant», a déclaré M. Cameron lors d’une déclaration au 10, Downing Street à Londres, estimant que la question de l’indépendance de l’Ecosse était désormais réglée pour «une génération».
«Le peuple Ecossais a parlé, sa décision est claire», a dit le dirigeant conservateur. «Il a décidé de maintenir l’intégrité de nos quatre nations (Ecosse, Pays de Galles, Irlande du
Nord et Angleterre, ndlr), et comme des millions d’autres personnes, j’en suis heureux», a ajouté M. Cameron.
«Comme je l’avais dit au cours de la campagne, assister à l’éclatement de notre Royaume-Uni m’aurait brisé le cœur», a-t-il dit.
Le non au référendum d’indépendance constitue une victoire personnelle pour le dirigeant conservateur, qui s’est engagé personnellement dans la campagne, d’abord discrètement, avant d’adresser un ultime plaidoyer passionné, lundi, en terre écossaise, appelant les électeurs à ne pas «briser cette famille».
Les Ecossais ont voté non à l'indépendance lors d'un référendum historique marqué par une participation massive à la hauteur de l'enjeu historique.
La victoire confortable du non a été définitivement établie après dépouillement de 30 des 32 circonscriptions. Le non recueillait alors 55,2% des suffrages et le oui 44,85%. Le scrutin qui s'annonçait très serré, s'est traduit par une participation record de l'ordre de 85%.
«J'accepte ce verdict du peuple»
Le premier ministre écossais Alex Salmond, leader des pro-indépendance, a rapidement pris la parole depuis Edimbourgh, la capitale écossaise. «J'accepte ce verdict du peuple et j'appelle toute l'Écosse à accepter ce verdict prononcé par le peuple écossais», a
annoncé le premier ministre devant ses partisans.
Se félicitant d'un «chiffre monumental» de participation, il a affirmé qu'il s'agit d'une «étape monumentale dans l'histoire du pays» et que ce processus «crédibilise beaucoup» les Écossais.
Acceptant la défaite, Alex Salmond s'est engagé «à travailler de manière constructive pour l'Écosse et le Royaume-Uni». Il a toutefois rappelé que «les parti unionistes ont émis des vœux, disant qu'ils allaient dévoluer», c'est à dire déléguer de nouveaux pouvoirs à l'Écosse. «Ces promesses doivent être honorées très rapidement, la dévolution doit continuer», a conclu le premier ministre.
Un commentaire de la reine attendu
Les chroniqueurs royaux attendaient quant à eux un commentaire de la reine dans l'après-midi depuis son château écossais de Balmoral, dans l'extrême nord-est de l’Écosse. La reine, inquiète selon son entourage, est restée muette pendant la
campagne. La constitution non-écrite du Royaume-Uni l'oblige à la neutralité.
La Bourse de Londres avait anticipé dans l'après-midi de jeudi un rejet de l'indépendance. «Les investisseurs sont convaincus que les Ecossais vont rester dans l'Union», avait ainsi commenté Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com, tandis que la livre sterling atteignait son plus haut niveau en deux ans face à l'euro.
Seuls les 4,2 millions d'électeurs résidents en Ecosse étaient habilités à voter. Les 95,8% de Britanniques restants, Anglais, gallois et nord-Irlandais, ont été réduits au rang de spectateurs.
Majoritairement unionistes, ils ont suivi avec fascination et inquiétude le débat sur l'avenir de l’Écosse, qui a changé de statut une dizaine de fois en 1.400 ans d'histoire mouvementée. Son attachement à ses voisins du sud remonte à l'acte d'Union de 1707.
Source: agences et rédaction
«Il est temps pour notre Royaume-Uni de se rassembler et d’aller de l’avant», a déclaré M. Cameron lors d’une déclaration au 10, Downing Street à Londres, estimant que la question de l’indépendance de l’Ecosse était désormais réglée pour «une génération».
«Le peuple Ecossais a parlé, sa décision est claire», a dit le dirigeant conservateur. «Il a décidé de maintenir l’intégrité de nos quatre nations (Ecosse, Pays de Galles, Irlande du

«Comme je l’avais dit au cours de la campagne, assister à l’éclatement de notre Royaume-Uni m’aurait brisé le cœur», a-t-il dit.
Le non au référendum d’indépendance constitue une victoire personnelle pour le dirigeant conservateur, qui s’est engagé personnellement dans la campagne, d’abord discrètement, avant d’adresser un ultime plaidoyer passionné, lundi, en terre écossaise, appelant les électeurs à ne pas «briser cette famille».
Les Ecossais ont voté non à l'indépendance lors d'un référendum historique marqué par une participation massive à la hauteur de l'enjeu historique.
La victoire confortable du non a été définitivement établie après dépouillement de 30 des 32 circonscriptions. Le non recueillait alors 55,2% des suffrages et le oui 44,85%. Le scrutin qui s'annonçait très serré, s'est traduit par une participation record de l'ordre de 85%.
«J'accepte ce verdict du peuple»
Le premier ministre écossais Alex Salmond, leader des pro-indépendance, a rapidement pris la parole depuis Edimbourgh, la capitale écossaise. «J'accepte ce verdict du peuple et j'appelle toute l'Écosse à accepter ce verdict prononcé par le peuple écossais», a

Se félicitant d'un «chiffre monumental» de participation, il a affirmé qu'il s'agit d'une «étape monumentale dans l'histoire du pays» et que ce processus «crédibilise beaucoup» les Écossais.
Acceptant la défaite, Alex Salmond s'est engagé «à travailler de manière constructive pour l'Écosse et le Royaume-Uni». Il a toutefois rappelé que «les parti unionistes ont émis des vœux, disant qu'ils allaient dévoluer», c'est à dire déléguer de nouveaux pouvoirs à l'Écosse. «Ces promesses doivent être honorées très rapidement, la dévolution doit continuer», a conclu le premier ministre.
Un commentaire de la reine attendu
Les chroniqueurs royaux attendaient quant à eux un commentaire de la reine dans l'après-midi depuis son château écossais de Balmoral, dans l'extrême nord-est de l’Écosse. La reine, inquiète selon son entourage, est restée muette pendant la

La Bourse de Londres avait anticipé dans l'après-midi de jeudi un rejet de l'indépendance. «Les investisseurs sont convaincus que les Ecossais vont rester dans l'Union», avait ainsi commenté Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com, tandis que la livre sterling atteignait son plus haut niveau en deux ans face à l'euro.
Seuls les 4,2 millions d'électeurs résidents en Ecosse étaient habilités à voter. Les 95,8% de Britanniques restants, Anglais, gallois et nord-Irlandais, ont été réduits au rang de spectateurs.
Majoritairement unionistes, ils ont suivi avec fascination et inquiétude le débat sur l'avenir de l’Écosse, qui a changé de statut une dizaine de fois en 1.400 ans d'histoire mouvementée. Son attachement à ses voisins du sud remonte à l'acte d'Union de 1707.
Source: agences et rédaction
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