Otage décapité en Irak: Obama veut mobiliser contre «Daech»

Le président américain Barack Obama a battu le rappel de ses alliés mercredi pour lutter contre la menace des extrémistes de «Daech» qui ont horrifié la communauté internationale en décapitant un deuxième journaliste américain.
La Grande-Bretagne, désormais en première ligne avec un otage britannique risquant d’être la prochaine victime, envisage désormais de s’associer aux frappes américaines contre ce groupe terroriste, lancées le 8 août dans le nord de l’Irak.
Le président français François Hollande, qui a dénoncé un «acte barbare», a lui souligné l'«importance d’une réponse politique, humanitaire et, si nécessaire, militaire dans le
respect du droit international» à la menace de «Daech».
Après la diffusion de la vidéo de la décapitation de Steven Sotloff mardi, M. Obama a ordonné l’envoi de 350 soldats supplémentaires à Bagdad pour «protéger le personnel et les locaux diplomatiques».
L’EI, qui avait déjà revendiqué le 19 août l’exécution du journaliste américain James Foley, a mis à exécution ses menaces de tuer Sotloff en réponse au maintien du soutien aérien américain aux forces irakiennes et kurdes qui ont infligé des revers ces derniers jours aux extrémistes.
L’exécution du journaliste enlevé en 2013 en Syrie et la menace de «Daech» de tuer un troisième otage, identifié comme le Britannique David Cawthorne Haines, a suscité l’indignation des Occidentaux.
«Ces actes horribles ne font que (...) renforcer notre détermination à combattre ces terroristes», a déclaré M. Obama, affirmant que les Etats-Unis ne se laisseraient pas «intimider par l’Etat islamique (EI)».
«Les moyens de vaincre Daech»
La Maison Blanche a indiqué que M. Obama consulterait les alliés de l’Otan, qui tient un sommet jeudi au Pays de Galles, pour mettre en place une coalition internationale et adopter une stratégie face à «Daech».
«Si nous sommes rejoints par la communauté internationale, nous pouvons continuer à réduire la sphère d’influence de l’EI, ses financements et ses capacités militaires», a déclaré le président américain. Il faut pour cela «être sûrs que nous ayons la bonne stratégie» mais aussi «la volonté internationale pour le faire», a-t-il insisté.
«Avec une large coalition composée de partenaires internationaux, nous avons les moyens de vaincre l’Etat islamique», a précisé Matthew Olsen, le directeur du Centre
national de l’antiterrorisme à Washington.
La Grande-Bretagne examinera «toutes les options disponibles» pour protéger l’otage britannique, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Philip Hammond. «Si nous estimons que des frappes aériennes peuvent être bénéfiques (...) alors nous les envisagerons certainement, mais nous n’avons pas encore pris de décision à ce stade», a-t-il ajouté.
Dénonçant un meurtre «scandaleux», l’Union européenne s’est également dite «engagée à soutenir les efforts internationaux pour combattre l’EI», alors que les Emirats arabes unis se sont déclarés prêts à soutenir les efforts internationaux déployés pour contrer les extrémistes.
En Irak, pays touché de plein fouet par les exactions de «Daech», le chef de la diplomatie Hoshyar Zebari a condamné «très fermement» la décapitation, un «acte de sauvagerie» qui «montre l’urgence de faire échec» aux extrémistes.
Après le sommet de l’Otan, le secrétaire d’Etat John Kerry doit se rendre au Proche-Orient pour en discuter aussi avec les pays arabes, directement concernés.
Source: agences et rédaction
La Grande-Bretagne, désormais en première ligne avec un otage britannique risquant d’être la prochaine victime, envisage désormais de s’associer aux frappes américaines contre ce groupe terroriste, lancées le 8 août dans le nord de l’Irak.
Le président français François Hollande, qui a dénoncé un «acte barbare», a lui souligné l'«importance d’une réponse politique, humanitaire et, si nécessaire, militaire dans le

Après la diffusion de la vidéo de la décapitation de Steven Sotloff mardi, M. Obama a ordonné l’envoi de 350 soldats supplémentaires à Bagdad pour «protéger le personnel et les locaux diplomatiques».
L’EI, qui avait déjà revendiqué le 19 août l’exécution du journaliste américain James Foley, a mis à exécution ses menaces de tuer Sotloff en réponse au maintien du soutien aérien américain aux forces irakiennes et kurdes qui ont infligé des revers ces derniers jours aux extrémistes.
L’exécution du journaliste enlevé en 2013 en Syrie et la menace de «Daech» de tuer un troisième otage, identifié comme le Britannique David Cawthorne Haines, a suscité l’indignation des Occidentaux.
«Ces actes horribles ne font que (...) renforcer notre détermination à combattre ces terroristes», a déclaré M. Obama, affirmant que les Etats-Unis ne se laisseraient pas «intimider par l’Etat islamique (EI)».
«Les moyens de vaincre Daech»
La Maison Blanche a indiqué que M. Obama consulterait les alliés de l’Otan, qui tient un sommet jeudi au Pays de Galles, pour mettre en place une coalition internationale et adopter une stratégie face à «Daech».
«Si nous sommes rejoints par la communauté internationale, nous pouvons continuer à réduire la sphère d’influence de l’EI, ses financements et ses capacités militaires», a déclaré le président américain. Il faut pour cela «être sûrs que nous ayons la bonne stratégie» mais aussi «la volonté internationale pour le faire», a-t-il insisté.
«Avec une large coalition composée de partenaires internationaux, nous avons les moyens de vaincre l’Etat islamique», a précisé Matthew Olsen, le directeur du Centre

La Grande-Bretagne examinera «toutes les options disponibles» pour protéger l’otage britannique, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Philip Hammond. «Si nous estimons que des frappes aériennes peuvent être bénéfiques (...) alors nous les envisagerons certainement, mais nous n’avons pas encore pris de décision à ce stade», a-t-il ajouté.
Dénonçant un meurtre «scandaleux», l’Union européenne s’est également dite «engagée à soutenir les efforts internationaux pour combattre l’EI», alors que les Emirats arabes unis se sont déclarés prêts à soutenir les efforts internationaux déployés pour contrer les extrémistes.
En Irak, pays touché de plein fouet par les exactions de «Daech», le chef de la diplomatie Hoshyar Zebari a condamné «très fermement» la décapitation, un «acte de sauvagerie» qui «montre l’urgence de faire échec» aux extrémistes.
Après le sommet de l’Otan, le secrétaire d’Etat John Kerry doit se rendre au Proche-Orient pour en discuter aussi avec les pays arabes, directement concernés.
Source: agences et rédaction
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