Le bourreau de James Foley serait un rappeur anglais

Le bourreau du journaliste James Foley serait un ex-rappeur britannique. Avant de partir pour le soi-disant «djihad» en Syrie, le jeune homme se serait radicalisé à Londres en suivant les prêches d'un imam extrémiste.
L'homme encagoulé, au fort accent anglais, qui a exécuté le journaliste américain James Foley, aurait été identifié. Selon le très sérieux Sunday Times citant des sources gouvernementales, les services du renseignement et de contre-espionnage MI5 et MI6, suspectent le Britannique Abdel-Majed Abdel Bary, 23 ans. Le jeune homme a quitté l'Angleterre il y a un an pour faire le «djihad» en Syrie.
Avant de prendre les armes sous le drapeau de l'État islamique (EI), le suspect était connu
comme musicien faisant du rap sous le nom de L Jinny ou «Jinn le poète». Des morceaux du rappeur qui connaissait un petit succès outre-Manche avaient même été diffusés sur les ondes de la BBC.
Avant de quitter la maison familiale située à l'ouest de Londres, Abdel-Majed Abdel Bary s'est radicalisé en suivant les prêches d'Anjem Choudary, un imam qui revendique l'enseignement d'un «islam pro-djihad» et dont le groupe extrémiste « Islam4UK » a été interdit en Grande-Bretagne par des lois antiterroristes.
Père lieutenant de Ben Laden
Dans sa dernière production datant de mars 2013, «The Beginning», il affirmait: «Donne-moi la fierté et l'honneur de mon père.» Son père, justement, d'origine égyptienne, avait été un lieutenant de Ben Laden, impliqué dans deux attentats visant des ambassades américaines en Afrique en 1998. Le terroriste avait été extradé aux Etats-Unis en 2012. Selon l'Independent, le jeune homme faisait souvent référence au parcours de son géniteur et à la difficulté de vivre avec sa mère et cinq de ses proches.
Selon d'autres sources, Abdel-Majid Abdel Bary aurait aussi été capturé et torturé avant d'être libéré en Syrie par une branche de l'Armée de libération en guerre contre les factions radicales.
Des ex-otages de l'État islamique (EI) ont aussi croisé le chemin du jeune Anglais de 23 ans qui, à cause de son accent, semble porter le surnom de «John le Beatle».
Deux autres Britanniques auraient agi aux côtés d'Abdel-Majid Abdel Bary en Syrie. Ils restent dans le collimateur des services du renseignement britannique. L'un, médecin, Abu Hussain Al-Britani, 20 ans, de Birmingham, a été arrêté, puis acquitté en 2012 pour le kidnapping d'un journaliste britannique. Le troisième suspect, Abu Abdullah al-Britani, 20 ans, de Portsmouth, serait un ex-dealer converti à l'islam en prison. Tous trois, d'après un ex-otage interrogé par The Guardian, se feraient appeler «Les Beatles».
L'homme encagoulé, au fort accent anglais, qui a exécuté le journaliste américain James Foley, aurait été identifié. Selon le très sérieux Sunday Times citant des sources gouvernementales, les services du renseignement et de contre-espionnage MI5 et MI6, suspectent le Britannique Abdel-Majed Abdel Bary, 23 ans. Le jeune homme a quitté l'Angleterre il y a un an pour faire le «djihad» en Syrie.
Avant de prendre les armes sous le drapeau de l'État islamique (EI), le suspect était connu

Avant de quitter la maison familiale située à l'ouest de Londres, Abdel-Majed Abdel Bary s'est radicalisé en suivant les prêches d'Anjem Choudary, un imam qui revendique l'enseignement d'un «islam pro-djihad» et dont le groupe extrémiste « Islam4UK » a été interdit en Grande-Bretagne par des lois antiterroristes.
Père lieutenant de Ben Laden
Dans sa dernière production datant de mars 2013, «The Beginning», il affirmait: «Donne-moi la fierté et l'honneur de mon père.» Son père, justement, d'origine égyptienne, avait été un lieutenant de Ben Laden, impliqué dans deux attentats visant des ambassades américaines en Afrique en 1998. Le terroriste avait été extradé aux Etats-Unis en 2012. Selon l'Independent, le jeune homme faisait souvent référence au parcours de son géniteur et à la difficulté de vivre avec sa mère et cinq de ses proches.
Selon d'autres sources, Abdel-Majid Abdel Bary aurait aussi été capturé et torturé avant d'être libéré en Syrie par une branche de l'Armée de libération en guerre contre les factions radicales.
Des ex-otages de l'État islamique (EI) ont aussi croisé le chemin du jeune Anglais de 23 ans qui, à cause de son accent, semble porter le surnom de «John le Beatle».
Deux autres Britanniques auraient agi aux côtés d'Abdel-Majid Abdel Bary en Syrie. Ils restent dans le collimateur des services du renseignement britannique. L'un, médecin, Abu Hussain Al-Britani, 20 ans, de Birmingham, a été arrêté, puis acquitté en 2012 pour le kidnapping d'un journaliste britannique. Le troisième suspect, Abu Abdullah al-Britani, 20 ans, de Portsmouth, serait un ex-dealer converti à l'islam en prison. Tous trois, d'après un ex-otage interrogé par The Guardian, se feraient appeler «Les Beatles».
«Il est horrible de penser que l'auteur de cet acte odieux aurait été élevé en Grande-Bretagne. Il s'agit d'une trahison des valeurs de notre pays et de tout ce que le peuple britannique représente», a déclaré hier Philip Hammond. Le chef de la diplomatie britannique ne cachait pas non plus sa crainte de voir exporter le conflit dans son pays.
Philip Hammond n'a pas écarté que si les membres de l'EI n'étaient pas arrêtés, ils «tenteraient tôt au tard de frapper le sol britannique».
Source : sites web et rédaction
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