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Depuis Beyrouth, Kerry souligne l’alliance forte des USA avec «Israël»!

Depuis Beyrouth, Kerry souligne l’alliance forte des USA avec «Israël»!
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Depuis Beyrouth, et en présence du Premier ministre libanais Tammam Salam, John Kerry a assuré que les relations des États-Unis avec «Israël» sont «très bonnes» et «vont au-delà des questions de sécurité». «Israël est notre ami, Israël est notre fort allié», a-t-il réitéré.

La visite du secrétaire d'État américain, John Kerry, arrivé mercredi à Beyrouth en provenance de Varsovie, a affirmé l'engagement de Washington en faveur de la stabilité du Liban, lequel est «un pays important pour la sécurité régionale», selon lui.

Le chef de la diplomatie américaine a entamé sa visite de cinq heures par une rencontre avec le Premier ministre Tammam Salam, au Grand Sérail, suivie par un entretien avec le patriarche maronite Béchara Raï à l'évêché maronite de Beyrouth, et enfin avec le président de la Chambre Nabih Berry à Aïn el-Tiné.

Lors d'une conférence de presse au Grand Sérail, il a souligné la nécessité de soutenir leDepuis Beyrouth, Kerry souligne l’alliance forte des USA avec «Israël»!
Liban. «Plus qu'un beau pays, le Liban est important pour la sécurité de la région et il est important de le soutenir en cette période difficile», a-t-il affirmé.

Vide présidentiel

Le chef de la diplomatie américaine a déploré la vacance à la présidence et appelé à «élire un président très fort, soutenu par un gouvernement immunisé contre toute ingérence étrangère et par un président de la Chambre à l'écoute des aspirations du peuple libanais».

«Le Liban mérite d'avoir un gouvernement efficace et nous souhaitons l'élection d'un nouveau chef de l'État le plus tôt possible», a-t-il encore affirmé, tout en insistant sur la «non-ingérence» de son pays dans les détails des candidatures.

En effet, le responsable américain a précisé, en réponse à une question, que son pays «n'avancera aucune proposition pour résoudre la crise de la vacance et ne soutiendra aucun candidat», l'affaire étant «celle des Libanais». «L'affaire est laissée aux leaders et au peuple libanais», a-t-il assuré.

Il a une nouvelle fois valorisé, à Aïn el-Tiné, «le rôle libanais au niveau de l'échéance présidentielle». «Nous ne plaçons de veto sur aucun nom», aurait-il affirmé, selon un communiqué de Aïn el-Tiné.

Dans sa conférence de presse, il s'est attardé sur les moyens à travers lesquels les États-Unis entendent mettre en œuvre leur soutien au pays. «Nous tentons de préciser les éventuels effets de la vacance présidentielle sur la situation au Liban, surtout que le maintien de cette vacance entraverait la marche du gouvernement et du Parlement, et les rapports entre les deux», a-t-il affirmé.

C'est surtout sur l'enjeu sécuritaire qu'il a insisté. «J'ai transmis au président Salam l'engagement du président Barack Obama de soutenir le Liban et sa sécurité, qui est d'ailleurs au cœur des préoccupations américaines», a-t-il dit, ajoutant: «Nous étudions les moyens d'appuyer les institutions sécuritaires et militaires dans leur lutte contre le terrorisme, puisque nous ferons tout pour protéger le Liban des projets étrangers».

Réfugiés syriens

John Kerry a en outre appelé la Russie, l'Iran et le Hezbollah «à œuvrer pour mettre un terme à la guerre en Syrie». Il a dans ce contexte assuré que son pays déploie tous les efforts pour aboutir à une issue politique au conflit syrien et arrêter ce «drame».

S'agissant de la crise des déplacés syriens, il a annoncé au nom du président Barack Obama une aide de 290 millions de dollars supplémentaires à destination de l'ONU pour les réfugiés syriens et les pays hôtes touchés par cette crise, dont «51 millions deDepuis Beyrouth, Kerry souligne l’alliance forte des USA avec «Israël»!
dollars seront pour le Liban».

«Les répercussions de la guerre syrienne ont débordé sur le Liban qui les ressent plus qu'aucune autre société. J'ai rencontré des réfugiés dans les camps en Jordanie et leurs conditions de vie m'ont déprimé et consterné. Ils ne savent pas comment et quand cette guerre prendra fin», a-t-il clamé.

Le diplomate américain a assuré que «la situation au Liban est quelque peu différente». «Le Liban est le pays le plus touché par la crise syrienne, notamment avec le flux des réfugiés syriens sur son territoire », a-t-il affirmé. Plus encore, «il accueille le plus grand nombre de réfugiés par habitant au monde», a-t-il souligné, revenant sur des détails spécifiques au Liban, comme «le fardeau de l'absence de camps de réfugiés sur l'infrastructure, les écoles et la structure sociale des 1600 villes et villages qui reçoivent les déplacés».

Alliance forte avec «Israël»

Depuis Beyrouth, et en présence du Premier ministre libanais, John Kerry a assuré que les relations des États-Unis avec «Israël» sont «très bonnes» et «vont au-delà des questions de sécurité». «Israël est notre ami, Israël est notre fort allié», a-t-il réitéré, à l’encontre des journalistes présents dans le Grand Sérail.

«La relation au niveau sécuritaire entre les Etats-Unis et Israël aujourd’hui est plus interconnectée, plus coopérative, plus vaste et plus forte que celle d’ailleurs», a-t-il indiqué.

Après la réunion Kerry-Salam, le bureau de M. Salam a publié un communiqué niant que les deux responsables avaient discuté des relations israélo-américaines lors de la rencontre.

Les USA ne reconnaissent pas le gouvernement palestinien

Sur un autre plan, M. Kerri a signalé que «les Etats Unis ne reconnaissent pas le gouvernement de la Palestine puisque cela mènera à reconnaître la présence de l'Etat. Quant aux lois américaines en vigueur, une communication avec ce gouvernement pourrait toutefois avoir lieu».

«Le président Mahmoud Abbas a confirmé que le nouveau gouvernement est déterminé à rejeter la violence et les négociations, et à reconnaître l'Etat palestinien. Il a formé un gouvernement de technocrates. Aucun ministre en son sein n'appartient au mouvement Hamas», a-t-il conclu.

La visite de Kerry est la première visite d'un secrétaire d'État américain en cinq ans au Liban. La dernière visite remontait à avril 2009, avec celle de Hillary Clinton.

Source: agences et rédaction

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