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Colombie: deuil national pour la mort de l’écrivain Gabriel Garcia Marquez

Colombie: deuil national pour la mort de l’écrivain Gabriel Garcia Marquez
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Le président de la Colombie, Juan Manuel Santos, a décrété un deuil national de trois jours en hommage au Nobel colombien de littérature Gabriel Garcia Marquez, décédé jeudi à son domicile de Mexico à l'âge de 87 ans.

«En hommage à la mémoire de Gabriel Garcia Marquez, j'ai décrété un deuil national de trois jours», a déclaré M. Santos lors d'une brève allocution solennelle à la télévision.

Le chef de l'Etat a également donné l'ordre de «mettre le drapeau en berne dans toutes les institutions publiques». «Nous espérons que les Colombiens feront de même dans leurs maisons», a-t-il ajouté.

Considéré comme l'un des plus grands écrivains de l'histoire de la littérature de langue espagnole, Garcia Marquez est mort des suites d'une pneumonie.

L'auteur de génie, auréolé du Prix Nobel de littérature en 1982, laisse derrière luiColombie: deuil national pour la mort de l’écrivain Gabriel Garcia Marquez
d'innombrables chefs-d’œuvre: «Cent ans de solitude», traduit dans 35 langues et vendu à quelque 30 millions d’exemplaires, «L'Amour au temps du choléra», son œuvre la plus populaire ou «La Mala hora», primé par l'Académie des Lettres en Colombie.

Ses romans reconnus dans le monde entier font parfois oublier que l'auteur était aussi journaliste et activiste politique.

Installé au Mexique depuis 1961, avec des périodes de séjour alternées en Colombie, Espagne ou à Cuba, il vivait depuis plusieurs années retiré de la vie publique.

«La Colombie entière est en deuil, puisqu'est parti le compatriote le plus admiré et le plus aimé de tous les temps», a commenté M. Santos.

Et de poursuivre: «Il a été, et je n'exagère pas, le Colombien qui, dans toute l'histoire de notre pays, a porté le plus loin et le plus haut le nom de notre patrie».

Le président colombien a enfin salué l'œuvre de l'écrivain, qui reçut le prix Nobel, et son style connu sous le nom de «réalisme magique».

«Pour nous Colombiens, Gabo n'a pas inventé le réalisme magique, il a été son plus grand illustrateur dans un pays qui représente lui-même le réalisme magique. Un pays qui combine la joie et la douleur, la poésie et le conflit», a affirmé M. Santos.

Le président colombien n'a pas précisé, dans son discours, si les obsèques de l'écrivain se dérouleraient au Mexique ou dans son pays natal.

Source: agences et rédaction

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