Iran: Obama pour donner à la diplomatie une chance de réussir

Le président des Etats-Unis Barack Obama a exhorté mardi le Congrès à laisser sa chance à la diplomatie sur le dossier nucléaire iranien, menaçant de son veto toutes sanctions votées contre Téhéran pendant les négociations internationales.
Dans son discours sur l'état de l'Union, Barack Obama a plaidé pour «donner à la diplomatie une chance de réussir». Il a prévenu le Congrès, divisé sur la question iranienne, qu'en cas de sanctions supplémentaires votées pendant la durée des négociations, il y opposerait son veto présidentiel.
«Que ce soit clair: si le Congrès m'envoie maintenant une nouvelle loi de sanctions qui menace de
faire dérailler ces pourparlers, j'y mettrai mon veto», a lancé le président des Etats-Unis.
Il n'a pas caché que ces négociations seraient «difficiles» et qu'«elles peuvent ne pas réussir».
L'Iran et les grandes puissances réunies dans le groupe «5+1» (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Uni, Allemagne) ont signé le 24 novembre 2013 à Genève un accord intérimaire entré en vigueur le 20 janvier, pour une durée de six mois.
Les discussions doivent reprendre mi-février à New York entre Mohammad Javad Zarif, le chef de la diplomatie iranienne, Catherine Ashton, son homologue pour l'Union européenne et, côté américain, Wendy Sherman, numéro trois du département d'Etat.
«Avec nos alliés et partenaires, nous sommes impliqués dans des négociations pour voir si nous pouvons parvenir à l'objectif que nous partageons tous: empêcher l'Iran d'avoir une arme nucléaire», a martelé le président Obama.
«L'Iran pourrait faire un pas important»
«Si les dirigeants iraniens ne profitent pas de cette occasion, alors je serai le premier à réclamer davantage de sanctions», a assuré M. Obama, répétant être «prêt à exercer toutes les options pour s'assurer que l'Iran ne construit pas une arme nucléaire».
Mais, a lancé le chef de l'exécutif, «si les dirigeants iraniens saisissent cette chance, alors l'Iran pourrait faire un pas important pour rejoindre la communauté des nations et nous aurons réglé l'un des tout premiers défis contemporains en matière de sécurité, sans risquer de faire la guerre».
Ce président américain, sceptique de l'interventionnisme militaire à tout crin, qui a retiré son armée d'Irak et a commencé à le faire d'Afghanistan, a toutefois prévenu que les Etats-Unis devaient "rester vigilants" face à des menaces protéiformes.
D'après Barack Obama, Washington est parvenu à placer Al-Qaïda «sur le chemin de la défaite» mais «la menace a évolué» et des groupes affiliés au réseau extrémiste s'enracinent «au Yémen, en Somalie, en Irak et au Mali». Cependant, il n'a pas abordé la présence d'al-Qaïda en Syrie.
Source : AFP
Dans son discours sur l'état de l'Union, Barack Obama a plaidé pour «donner à la diplomatie une chance de réussir». Il a prévenu le Congrès, divisé sur la question iranienne, qu'en cas de sanctions supplémentaires votées pendant la durée des négociations, il y opposerait son veto présidentiel.
«Que ce soit clair: si le Congrès m'envoie maintenant une nouvelle loi de sanctions qui menace de

Il n'a pas caché que ces négociations seraient «difficiles» et qu'«elles peuvent ne pas réussir».
L'Iran et les grandes puissances réunies dans le groupe «5+1» (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Uni, Allemagne) ont signé le 24 novembre 2013 à Genève un accord intérimaire entré en vigueur le 20 janvier, pour une durée de six mois.
Les discussions doivent reprendre mi-février à New York entre Mohammad Javad Zarif, le chef de la diplomatie iranienne, Catherine Ashton, son homologue pour l'Union européenne et, côté américain, Wendy Sherman, numéro trois du département d'Etat.
«Avec nos alliés et partenaires, nous sommes impliqués dans des négociations pour voir si nous pouvons parvenir à l'objectif que nous partageons tous: empêcher l'Iran d'avoir une arme nucléaire», a martelé le président Obama.
«L'Iran pourrait faire un pas important»
«Si les dirigeants iraniens ne profitent pas de cette occasion, alors je serai le premier à réclamer davantage de sanctions», a assuré M. Obama, répétant être «prêt à exercer toutes les options pour s'assurer que l'Iran ne construit pas une arme nucléaire».
Mais, a lancé le chef de l'exécutif, «si les dirigeants iraniens saisissent cette chance, alors l'Iran pourrait faire un pas important pour rejoindre la communauté des nations et nous aurons réglé l'un des tout premiers défis contemporains en matière de sécurité, sans risquer de faire la guerre».
Ce président américain, sceptique de l'interventionnisme militaire à tout crin, qui a retiré son armée d'Irak et a commencé à le faire d'Afghanistan, a toutefois prévenu que les Etats-Unis devaient "rester vigilants" face à des menaces protéiformes.
D'après Barack Obama, Washington est parvenu à placer Al-Qaïda «sur le chemin de la défaite» mais «la menace a évolué» et des groupes affiliés au réseau extrémiste s'enracinent «au Yémen, en Somalie, en Irak et au Mali». Cependant, il n'a pas abordé la présence d'al-Qaïda en Syrie.
Source : AFP
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