Sanctions contre l’Iran: Obama appelle le Congrès à temporiser

Le président américain Barack Obama a appelé lundi le Congrès à donner une chance à la diplomatie dans le dossier nucléaire iranien, au moment où les élus américains menacent de voter de nouvelles sanctions contre Téhéran.
«Ce que nous voulons, c'est donner une chance à la diplomatie et donner une chance à la paix. Je sais que je parle non seulement pour moi mais aussi pour les partenaires du P5+1», a affirmé Barack Obama lors d'une réunion bilatérale avec le chef du
gouvernement espagnol Mariano Rajoy dans le Bureau ovale.
Le P5+1, soit les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France et la Grande-Bretagne) plus l'Allemagne, ont conclu un accord intérimaire avec l'Iran sur son programme nucléaire en novembre à Genève.
Téhéran a annoncé dimanche qu'il serait appliqué à compter du 20 janvier.
Cet accord, percée spectaculaire après des années de blocage, prévoit qu'il n'y aura pas de nouvelles sanctions contre l'Iran durant la période de six mois, pendant laquelle la République islamique a accepté de son côté de geler le développement de son programme nucléaire, le temps d'essayer de parvenir à un accord plus large.
«C'est une occasion que nous ne pouvons pas manquer», a estimé le président américain, alors que des élus du Sénat, démocrates et républicains, ont déposé une proposition de loi visant à «punir encore davantage Téhéran pour son programme nucléaire si les négociations actuelles échouaient».
«Le temps n'est pas venu d'imposer de nouvelles sanctions», a insisté Obama. A la mi-décembre, la Maison Blanche avait prévenu que le président opposerait son veto à un tel texte de loi.
Source: agences et rédaction
«Ce que nous voulons, c'est donner une chance à la diplomatie et donner une chance à la paix. Je sais que je parle non seulement pour moi mais aussi pour les partenaires du P5+1», a affirmé Barack Obama lors d'une réunion bilatérale avec le chef du

Le P5+1, soit les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France et la Grande-Bretagne) plus l'Allemagne, ont conclu un accord intérimaire avec l'Iran sur son programme nucléaire en novembre à Genève.
Téhéran a annoncé dimanche qu'il serait appliqué à compter du 20 janvier.
Cet accord, percée spectaculaire après des années de blocage, prévoit qu'il n'y aura pas de nouvelles sanctions contre l'Iran durant la période de six mois, pendant laquelle la République islamique a accepté de son côté de geler le développement de son programme nucléaire, le temps d'essayer de parvenir à un accord plus large.
«C'est une occasion que nous ne pouvons pas manquer», a estimé le président américain, alors que des élus du Sénat, démocrates et républicains, ont déposé une proposition de loi visant à «punir encore davantage Téhéran pour son programme nucléaire si les négociations actuelles échouaient».
«Le temps n'est pas venu d'imposer de nouvelles sanctions», a insisté Obama. A la mi-décembre, la Maison Blanche avait prévenu que le président opposerait son veto à un tel texte de loi.
Source: agences et rédaction
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