Riyad satisfaite de l’arrestation du chef saoudien des Brigades Abdallah Azzam

L'ambassadeur d'Arabie saoudite au Liban, Ali Awad Assiri, a exprimé sa satisfaction concernant l'arrestation présumée de Majed al-Majed, chef saoudien d'un groupe extrémiste, les Brigades Abdallah Azzam, lié à el-Qaëda.
«Si les tests ADN prouvent qu'il s'agit bien de Majed, alors nous sommes très satisfaits», a déclaré M. Assiri au journal panarabe al-Hayat publié jeudi 2 janvier.
Un extrémiste de premier plan
Majed el-Majed est considéré comme l'un des plus dangereux terroristes au Liban et dans le
monde. Il est un personnage de premier plan dans la nébuleuse al-Qaïda. Il a joué un rôle clé dans le rapprochement entre les différentes branches de cette organisation au Liban, dans les camps palestiniens et le Front al-Nosra en Syrie. Il est recherché par les autorités libanaises mais aussi par les Etats-Unis, l'Egypte, la Jordanie et traqué par de nombreux autres pays. Des sources de sécurité libanaises affirment que Majed el-Majed a été arrêté vendredi 27 décembre à Beyrouth, à sa sortie de l'hôpital, où il avait été admis sous un faux nom pour une séance de dialyse. Majed el-Majed Son arrestation n'a pas encore été officiellement par les autorités libanaises, mais elle est confirmée par diverses sources politiques et sécuritaires, libanaises et américaines, citées par les agences de presse internationales.
L'agence de presse Reuters précise qu'une autre personne présentée comme un extrémiste de nationalité saoudienne, a été appréhendée en même temps. Les deux hommes sont interrogés dans le plus grand secret par les services de renseignements de l'armée libanaise.
Selon le ministère de l'intérieur saoudien, Majed Mohammad Abdallah Al-Majed est l'une des quatre-vingt-cinq personnes recherchées dans le royaume.
Compte twitter suspendu
Les Brigades Abdallah Azzam, créées en 2009, figurent sur la liste des organisations terroristes américaine et avaient revendiqué dans le passé des tirs de roquettes sur le nord de la Palestine occupée à partir du Liban.
Mercredi, le compte Twitter de Sirajeddine Zreikat, un responsable du groupe extrémiste
, semblait avoir été suspendu. Ce responsable avait annoncé la revendication par son groupe du double attentat-suicide qui a fait vingt-cinq morts le 19 novembre devant l'ambassade d'Iran à Beyrouth. Les attentats-suicides simultanés sont un des modus operandi d'Al-Qaida. Les Brigades Abdallah Azzam tiennent leur nom du mentor palestinien d'Oussama Ben Laden, fondateur d'Al-Qaida. Sirajeddine Zreikat avait alors prévenu que les attentats se poursuivraient au Liban tant que le Hezbollah continuerait de combattre les groupes armés en Syrie.
Désigné comme l'«émir» en 2012
En 2009, la justice libanaise avait condamné par contumace Majed Al-Majed, né en 1973, à la prison à vie pour appartenance à Fatah al-Islam. Ce groupuscule, inspiré idéologiquement par Al-Qaida, s'était engagé en 2007 dans des combats contre l'armée dans le camp de réfugiés palestiniens de Nahr Al-Bared, dans le nord du Liban, combats qui ont fait plus de quatre cents morts, dont cent soixante-huit soldats.
Après la bataille de Nahr Al-Bared, plusieurs membres de ce groupe s'étaient réfugiés à Aïn Héloué, le plus grand camp palestinien au Liban, considéré comme une poudrière en raison de la présence de groupuscules extrémistes. Selon des sites islamistes, Majed Al-Majed a été désigné «émir» en 2012, soit le chef des Brigades Abdallah Azzam. Un responsable palestinien à Aïn Héloué a affirmé mercredi à l'AFP que Majed Al-Majed avait quitté le camp vers la mi-2012 pour se rendre en Syrie.
Source : Divers et rédaction
«Si les tests ADN prouvent qu'il s'agit bien de Majed, alors nous sommes très satisfaits», a déclaré M. Assiri au journal panarabe al-Hayat publié jeudi 2 janvier.
Un extrémiste de premier plan
Majed el-Majed est considéré comme l'un des plus dangereux terroristes au Liban et dans le

L'agence de presse Reuters précise qu'une autre personne présentée comme un extrémiste de nationalité saoudienne, a été appréhendée en même temps. Les deux hommes sont interrogés dans le plus grand secret par les services de renseignements de l'armée libanaise.
Selon le ministère de l'intérieur saoudien, Majed Mohammad Abdallah Al-Majed est l'une des quatre-vingt-cinq personnes recherchées dans le royaume.
Compte twitter suspendu
Les Brigades Abdallah Azzam, créées en 2009, figurent sur la liste des organisations terroristes américaine et avaient revendiqué dans le passé des tirs de roquettes sur le nord de la Palestine occupée à partir du Liban.
Mercredi, le compte Twitter de Sirajeddine Zreikat, un responsable du groupe extrémiste

Désigné comme l'«émir» en 2012
En 2009, la justice libanaise avait condamné par contumace Majed Al-Majed, né en 1973, à la prison à vie pour appartenance à Fatah al-Islam. Ce groupuscule, inspiré idéologiquement par Al-Qaida, s'était engagé en 2007 dans des combats contre l'armée dans le camp de réfugiés palestiniens de Nahr Al-Bared, dans le nord du Liban, combats qui ont fait plus de quatre cents morts, dont cent soixante-huit soldats.
Après la bataille de Nahr Al-Bared, plusieurs membres de ce groupe s'étaient réfugiés à Aïn Héloué, le plus grand camp palestinien au Liban, considéré comme une poudrière en raison de la présence de groupuscules extrémistes. Selon des sites islamistes, Majed Al-Majed a été désigné «émir» en 2012, soit le chef des Brigades Abdallah Azzam. Un responsable palestinien à Aïn Héloué a affirmé mercredi à l'AFP que Majed Al-Majed avait quitté le camp vers la mi-2012 pour se rendre en Syrie.
Source : Divers et rédaction
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