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Nucléaire: Obama appelle le Congrès à donner une chance à l’Iran

Nucléaire: Obama appelle le Congrès à donner une chance à l’Iran
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Le président Barack Obama a appelé jeudi à le Congrès américain à donner une chance à l'Iran de démontrer son sérieux dans le dossier nucléaire et à s'abstenir de voter de nouvelles sanctions dans l'immédiat.

Des élus américains des deux bords avaient appelé à renforcer les sanctions contre l'Iran, jugeant que Téhéran n'avait pas fait preuve de sérieux. 

Jeudi, Barack Obama est à son tour monté au créneau. «Ce que j'ai dit aux membres duNucléaire: Obama appelle le Congrès à donner une chance à l’Iran Congrès, c'est que si nous voulions vraiment régler cela diplomatiquement, il n'y avait pas de raison d'ajouter de nouvelles sanctions à celles existantes», a-t-il assuré lors d'une conférence de presse. Ces sanctions «sont déjà très efficaces et ont conduit les Iraniens à négocier», a-t-il remarqué.

Continuant à dire que «toutes les options restaient sur la table» pour s'assurer que l'Iran ne développe pas d'arme nucléaire, le président a toutefois semblé manifester sa méfiance vis-à-vis d'une opération militaire.

«Peu importe les qualités de notre armée, l'option militaire est toujours complexe et difficile, a toujours des conséquences imprévisibles», a-t-il prévenu. Il a aussi estimé qu'une guerre avec les Iraniens ne «nous assurerait pas qu'ils ne redoubleraient pas d'efforts ensuite pour obtenir des armes nucléaires à l'avenir».

Cherchant à convaincre des élus sceptiques, le dirigeant américain assuré qu'un accord tel qu'il s'est dessiné à Genève permettrait de retarder de «plusieurs mois» le programme nucléaire iranien, soupçonné par les Etats-Unis et leurs alliés d'avoir des visées militaires, ce que Téhéran dément.

Mercredi, le secrétaire d'Etat John Kerry les avait déjà appelés à «calmer» le jeu.

«Mais nous laisserions en place le cœur de ces sanctions, celles qui sont les plus efficaces et ont le plus d'impact sur l'économie iranienne, celles en particulier visant le secteur pétrolier, et celles visant le secteur bancaire et financier», a-t-il poursuivi.

«Cela nous offre la possibilité de voir à quel point ils sont sérieux et cela nous donne la garantie que si dans six mois ils s'avèrent qu'ils ne le sont pas, nous pouvons remettre en place immédiatement ces autres sanctions», a expliqué Barack Obama.

«En fin de compte, on ne perd rien s'ils ne veulent pas apporter à la communauté internationale les preuves nécessaires», a-t-il conclu.

L'AIEA note une pause

Les plaidoyers de Barack Obama et John Kerry pourraient être renforcés par un rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique.
Celle-ci a affirmé jeudi que l'Iran avait fait une pause dans l'expansion de sa production et de ses sites nucléaires ces trois derniers mois, a priori un «choix» délibéré des autorités de Téhéran, Nucléaire: Obama appelle le Congrès à donner une chance à l’Iranselon un haut responsable familier des activités de l'AIEA.
L'agence onusienne explique dans ce document que seules quatre centrifugeuses de première génération ont été installées depuis août dans l'usine d'enrichissement de Natanz. Cette dernière en compte désormais 15 204, alors que 1 800 avaient été ajoutées entre mai et août.
Le stock iranien d'uranium enrichi est passé au cours de la même période, qui couvre globalement le début du mandat du nouveau président Hassan Rohani, de 186 à 196 kilos, soit une augmentation de 5 %.
Toujours selon ce rapport, l'Iran n'a pas commencé à mettre en œuvre de centrifugeuses de nouvelle génération IR-2M, et «aucun composant majeur» n'a été ajouté au réacteur en cours de construction à Arak.
Ce document de l'AIEA est publié à quelques jours de nouvelles négociations à Genève entre la République islamique et le groupe des «5+1» [Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne].

Source : AFP


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