Turquie: première panne dans le premier tunnel sous le Bosphore

Au lendemain de son inauguration en grande pompe, le premier tunnel ferroviaire intercontinental sous le Bosphore, à Istanbul, a subi une première panne mercredi matin, forçant les passagers à achever le trajet à pied, a une source officielle turque.
«Une coupure d'électricité de deux minutes survenue à 06H12 GMT a forcé les usagers à descendre d'un train» et marcher dix minutes sur les rails, sous le Bosphore, pour atteindre les
sorties d'urgence, a précisé Burcu Öztürk, chargée de presse au ministère turc des Transports.
La panne est due au fait que mardi, jour de sa mise en service, «beaucoup de personnes ont appuyé sur les boutons d'arrêt d'urgence» ce qui a poussé une panne de système mercredi, a-t-elle expliqué.
Le trafic a repris 10 minutes après, a souligné la responsable, affirmant que «le fait de marcher dans le tunnel est prévu dans le protocole de sécurité».
«Le train était bondé avec au moins 1.400 personnes ce qui est sa capacité maximale», a-t-elle ajouté.
«Chantier du siècle»
La Turquie a inauguré mardi, jour du 90e anniversaire de la République, ce premier tunnel reliant les rives asiatique et européenne d'Istanbul, un des projets pharaoniques contestés du régime islamo-conservateur turc dont le coût est estimé à 3 milliards d'euros.
Baptisé le «chantier du siècle», après neuf ans d’attente, le Marmaray, un tunnel de 14 km dont une portion immergée de 1 400 m, relie désormais en quatre minutes seulement les deux continents séparés par le détroit du Bosphore dans la mer de Marmara.
«Marmaray qui était un rêve pendant 150 ans est finalement devenu une réalité», a déclaré le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan devant une foule compacte de plusieurs milliers de
Stambouliotes venus l’acclamer sur la place d’Üsküdar, située sur la partie asiatique d’Istanbul.
M. Erdogan, un ancien maire d’Istanbul et très impliqué dans le projet géant, l’a qualifié de «perle et chef-d’œuvre d’architecture et d’ingénierie» devant une myriade de caméras.
M. Erdogan et ses nombreux invités ont été les passagers du premier train intercontinental. Marmaray figure parmi ses mégaprojets urbains souvent contestés qui ont nourri la fronde antigouvernementale de juin. M. Erdogan était notamment accompagné, lors de l’inauguration, par le chef de l’État Abdullah Gül et le chef du gouvernement japonais Shinzo Abe, principal pourvoyeur de fonds du projet.
Au moment de la cérémonie d’inauguration, à 15 km de là, dans le quartier européen de Beyoglu, la police a dispersé en faisant usage de gaz lacrymogène un rassemblement de plusieurs milliers d’opposants au régime d’Erdogan et procédé à des interpellations, selon un photographe de l’AFP.
Les détracteurs de ce projet avaient accusé le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, d'avoir précipité son inauguration dans la perspective des élections municipales de mars 2014.
Source: agences et rédaction
«Une coupure d'électricité de deux minutes survenue à 06H12 GMT a forcé les usagers à descendre d'un train» et marcher dix minutes sur les rails, sous le Bosphore, pour atteindre les

La panne est due au fait que mardi, jour de sa mise en service, «beaucoup de personnes ont appuyé sur les boutons d'arrêt d'urgence» ce qui a poussé une panne de système mercredi, a-t-elle expliqué.
Le trafic a repris 10 minutes après, a souligné la responsable, affirmant que «le fait de marcher dans le tunnel est prévu dans le protocole de sécurité».
«Le train était bondé avec au moins 1.400 personnes ce qui est sa capacité maximale», a-t-elle ajouté.
«Chantier du siècle»
La Turquie a inauguré mardi, jour du 90e anniversaire de la République, ce premier tunnel reliant les rives asiatique et européenne d'Istanbul, un des projets pharaoniques contestés du régime islamo-conservateur turc dont le coût est estimé à 3 milliards d'euros.
Baptisé le «chantier du siècle», après neuf ans d’attente, le Marmaray, un tunnel de 14 km dont une portion immergée de 1 400 m, relie désormais en quatre minutes seulement les deux continents séparés par le détroit du Bosphore dans la mer de Marmara.
«Marmaray qui était un rêve pendant 150 ans est finalement devenu une réalité», a déclaré le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan devant une foule compacte de plusieurs milliers de

M. Erdogan, un ancien maire d’Istanbul et très impliqué dans le projet géant, l’a qualifié de «perle et chef-d’œuvre d’architecture et d’ingénierie» devant une myriade de caméras.
M. Erdogan et ses nombreux invités ont été les passagers du premier train intercontinental. Marmaray figure parmi ses mégaprojets urbains souvent contestés qui ont nourri la fronde antigouvernementale de juin. M. Erdogan était notamment accompagné, lors de l’inauguration, par le chef de l’État Abdullah Gül et le chef du gouvernement japonais Shinzo Abe, principal pourvoyeur de fonds du projet.
Au moment de la cérémonie d’inauguration, à 15 km de là, dans le quartier européen de Beyoglu, la police a dispersé en faisant usage de gaz lacrymogène un rassemblement de plusieurs milliers d’opposants au régime d’Erdogan et procédé à des interpellations, selon un photographe de l’AFP.
Les détracteurs de ce projet avaient accusé le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, d'avoir précipité son inauguration dans la perspective des élections municipales de mars 2014.
Source: agences et rédaction
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