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France/ Régionales: le PS devient la 1ère force politique, regain du FN, 53,65% d’abstention

France/ Régionales: le PS devient la 1ère force politique, regain du FN, 53,65% d’abstention
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Le Parti socialiste est devenu dimanche la première force politique en France, en devançant l'UMP au premier tour des élections régionales, marqué par un regain du Front national et une forte abstention, plus d'un électeur sur deux ayant boudé les urnes.
Le Parti socialiste est devenu dimanche la première force politique en devançant l'UMP au premier tour des élections régionales, marqué par un regain du Front national et une forte abstention, plus d'un électeur sur deux ayant boudé les urnes.
Selon les calculs effectués par l'AFP à partir des résultats définitifs dans chacune des 22 régions de métropole, le PS devance l'UMP et ses alliés de 3,3 points (29,48% contre 26,18%). Les socialistes n'avaient pas obtenu un score aussi élevé depuis les européennes de 2004.
Outre-mer, le président socialiste sortant du conseil régional de Guadeloupe, Victorin Lurel, a annoncé sa réélection dès le premier tour. Il a affirmé que sa liste remporterait entre 28 et 30 sièges sur 41, devançant largement la liste UMP où figurait en deuxième position la ministre de l'Outre-mer Marie-Luce Penchard.
Le bloc gauche (53,46%) distance de 14 points le bloc droite (38,93%) selon les chiffres définitifs du ministère de l'Intérieur (métropole + La Réunion), le MoDem divisant par deux son score des européennes de juin 2009 avec 4,24%. Le parti de François Bayrou, le troisième homme de la présidentielle de 2007, ne peut se maintenir au second tour qu'en Aquitaine avec Jean Lassalle.
"Les Français ont envoyé un message clair et fort, ils ont exprimé leur refus d'une France divisée, angoissée et affaiblie", a déclaré une Martine Aubry (PS).
A l'issue d'une campagne ponctuée de coups bas et de polémiques, les résultats constituent un désaveu pour le président Nicolas Sarkozy et le gouvernement de François Fillon. Sur huit ministres briguant une présidence de région, aucun ne semble en mesure de l'emporter.
L'abstention "ne permet pas de tirer un enseignement national" et "tout reste ouvert" pour le second tour, a voulu minimiser
M. Fillon. L'ex-ministre UMP Rachida Dati a toutefois prévenu que la majorité présidentielle devait "reprendre ses fondamentaux", jugeant que ses électeurs se sentaient "abandonnés".
Selon les chiffres définitifs, l'abstention a atteint 53,65%, soit 14 points de plus qu'au premier tour des régionales de 2004. Elle demeure cependant moins élevée qu'aux européennes de 2009 (59,37%).
L'UMP fait pile 5 points de moins que Nicolas Sarkozy au premier tour de la présidentielle de 2007 (31,18%), le PS près de 4 points de mieux que Ségolène Royal. En juin dernier, le parti de Martine Aubry subissait pourtant une déroute (16,5%) aux européennes.
Europe Ecologie (EE) devient la troisième force politique du pays avec 12,47% mais avec des scores plus élevés dans certaines régions, comme en Ile-de-France (16,58%). Sur Paris, la liste de Cécile Duflot dépasse même les 20%.
EE est talonnée par le FN (11,74%), qui reste "une force nationale", a prévenu son leader Jean-Marie Le Pen.
En région Paca, où il mène vraisemblablement son dernier combat électoral, Jean-Marie Le Pen enregistre un surprenant 20,29%. Dans le Nord-Pas-de-Calais, sa fille Marine réalise elle aussi un très bon score avec 18,31%.
L'enjeu du scrutin est la désignation pour quatre ans des 1.880 élus qui siégeront dans les conseils régionaux. Peuvent concourir au second tour les listes ayant recueilli 10%. Celles qui ont obtenu entre 5 et 10% ont jusqu'à mardi 18H00 pour fusionner avec une des listes qualifiées.

Source: TV5 Monde

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