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Liban: renforts en hommes, en armes et en munitions aux miliciens de Tripoli

Liban: renforts en hommes, en armes et en munitions aux miliciens de Tripoli
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Les milieux politiques et sécuritaires craignent une escalade de la violence sans précédent à Tripoli, où les miliciens auraient reçu en renfort, ces derniers jours, un millier d’hommes venus des villages d’Akkar et d’importantes quantités d’armes et de munitions.

Ces craintes sont justifiées par la violence inédite des combats qui ont secoué la ville dans la nuit de jeudi à vendredi. Des dizaines de grenades et de roquettes ont été tirées pendant cette  flambée entre les quartiers rivaux de Bab el-Tebbaneh et Jabal Mohsen.

Les affrontements ont fait deux tués, Bassam Younès Abdallah, responsable militaire du Parti arabe démocratique (PDA, 8-Mars), et un commerçant, tué alors qu’il ouvrait sa boutique àLiban: renforts en hommes, en armes et en munitions aux miliciens de Tripoli Maaloula.

Bassam Abdallah a été atteint à la tête par un franc-tireur. Il est arrivé sans vie à l’hôpital de Zghorta, où sont transportés les morts et blessés de Jabal Mohsen.

Les combats se sont concentrés sur les axes de Haret el-Berranyé, le marché de blé, Haret el-Saydé, Baal el-Darawiche, al-Bazar, et Amercan.

Selon les témoins, l’Armée libanaise, prise en deux feux, répond aux sources de tirs. Les snipers, responsables de la plupart des victimes, sont cachés sur les toits et dans les ruelles.

L’ancien directeur des Forces de sécurité intérieure (FSI) Achraf Rifi, qui est originaire de Tripoli, a également exprimé les mêmes craintes, faisant état d’«une décision visant à maintenir Tripoli dans un état d’hémorragie permanente». Il a même déclaré, dans un entretien au quotidien Al-Joumhouria, que l’instabilité sécuritaire pourrait «s’étendre à la Békaa et à Beyrouth».

Des observateurs ont établi un lien entre les mises en garde de Rifi et les propos du prince saoudien Turki al-Fayçal, ancien chef des services de renseignements du royaume wahhabite, qui avait affirmé que «le Liban est déjà plongé dans la guerre civile».

Des tirs intenses de francs-tireurs se poursuivaient vendredi dans la matinée sur les «lignes de fronts traditionnelles». Le boulevard reliant les ronds-points Maaloula et Abou Ali était toujours impraticable en raison des tirs nourris qui n’épargnent personne.

Impuissance de l’État

Pendant ce temps, les responsables officiels continuent d’afficher leur impuissance face à la spirale de la violence.

«Les choses ne peuvent plus durer», a déclaré le Premier ministre démissionnaire Nagib Mikati.

«Tripoli a l’impression de vivre comme si l’État n’existait pas. Chaque groupe agit pour sonLiban: renforts en hommes, en armes et en munitions aux miliciens de Tripoli propre compte», a-t-il dit, oubliant que l’Etat c’est aussi, et surtout, lui-même.

«C’est se dérober à sa responsabilité que d’affirmer que les éléments armés disposent d’une couverture politique, ou de demander aux hommes politiques de ne plus couvrir certains agissements et de cesser d’approvisionner les éléments armés», a-t-il ajouté.

Et de souligner: «Nul n’a de couverture politique et les informations véhiculées par certains médias à ce propos sont infondées. Des comptes seront demandés aux saboteurs».

M. Mikati a annoncé décider avec le président Sleiman de tenir une réunion «en présence des procureurs généraux, du tribunal militaire et du ministre de la Justice dans le but de suivre la situation à Tripoli».

Source: mediarama et rédaction

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