Tripoli : L’armée se déploie mais la tension persiste

Les milices qui prennent en otage Tripoli et ses habitants continuent d'entretenir la tension en provoquant des affrontements meurtriers qui ont fait de nombreuses victimes et paralysé la vie.
Dernier épisode en date, le mitraillage d'un bus scolaire, ce mercredi, dans la région de Riva, qui a fait deux blessés parmi les écoliers, selon la chaine de télévision OTV.
Pendant ce temps, l'armée a renforcé ses patrouilles dans la rue de Syrie, qui sépare les quartiers
rivaux de Bab el-Tebbané et Jabal Mohsen. Mais malgré ce déploiement militaire, les tirs sporadiques, notamment de la part des snipers, se poursuivent sur plus d'un front. La violence des accrochages a conduit à la fermeture de la plupart des écoles de la ville mercredi et poussé à l'exode des familles des deux quartiers vers d'autres secteurs de Tripoli.
Selon des sources de sécurité, les violents combats qui ont éclaté lundi soir, au cours desquels des roquettes et des obus de mortiers ont été tirés, ont fait deux morts, dont un adolescent de Jabal Mohsen, et une trentaine de blessés.
Les affrontements ont commencé au moment où était diffusée sur la chaine de télévision panarabe al-Mayadeen une interview du président syrien Bachar al-Assad.
Mercredi à l'aube, des miliciens de Bab Tebbané ont lancé un assaut contre Jabal Mohsen, sans parvenir à avancer. Les combattants du Jabal ont également tenté une percée qui a été repoussée. L'Armée libanaise a dirigé un feu nourri vers la source des tirs indépendamment de son origine.
Dans un entretien accordé au quotidien Al Joumhouria, le chef du Parti arabe démocratique (PAD, 8-Mars), Rifaat Eid, a nié la responsabilité de sa formation dans la flambée de violence qui a éclaté lundi soir. Il a accusé «des groupes armés sous la bannière du Courant du futur» d'être derrière la reprise des combats, précisant que «les feux d'artifice tirés par des enfants à Jabal Mosen (pour saluer l'apparition télévisée d'Assad) ne peuvent pas être une raison suffisante pour être considérés comme une provocation» par les miliciens de l'autre bord.
M. Eid a affirmé qu'il n'y a pas de plan de sécurité à Tripoli pour «juger de son succès ou de son échec». Les propos du chef du PAD interviennent alors que le Premier ministre démissionnaire, Najib Mikati, originaire de Tripoli, a annoncé avoir examiné hier le plan de sécurité de Tripoli avec le ministre de l'Intérieur Marwan Charbel, afin d'en «combler les lacunes».
Source : mediaramalb.wordpress.com
Dernier épisode en date, le mitraillage d'un bus scolaire, ce mercredi, dans la région de Riva, qui a fait deux blessés parmi les écoliers, selon la chaine de télévision OTV.
Pendant ce temps, l'armée a renforcé ses patrouilles dans la rue de Syrie, qui sépare les quartiers

Selon des sources de sécurité, les violents combats qui ont éclaté lundi soir, au cours desquels des roquettes et des obus de mortiers ont été tirés, ont fait deux morts, dont un adolescent de Jabal Mohsen, et une trentaine de blessés.
Les affrontements ont commencé au moment où était diffusée sur la chaine de télévision panarabe al-Mayadeen une interview du président syrien Bachar al-Assad.
Mercredi à l'aube, des miliciens de Bab Tebbané ont lancé un assaut contre Jabal Mohsen, sans parvenir à avancer. Les combattants du Jabal ont également tenté une percée qui a été repoussée. L'Armée libanaise a dirigé un feu nourri vers la source des tirs indépendamment de son origine.
Dans un entretien accordé au quotidien Al Joumhouria, le chef du Parti arabe démocratique (PAD, 8-Mars), Rifaat Eid, a nié la responsabilité de sa formation dans la flambée de violence qui a éclaté lundi soir. Il a accusé «des groupes armés sous la bannière du Courant du futur» d'être derrière la reprise des combats, précisant que «les feux d'artifice tirés par des enfants à Jabal Mosen (pour saluer l'apparition télévisée d'Assad) ne peuvent pas être une raison suffisante pour être considérés comme une provocation» par les miliciens de l'autre bord.
M. Eid a affirmé qu'il n'y a pas de plan de sécurité à Tripoli pour «juger de son succès ou de son échec». Les propos du chef du PAD interviennent alors que le Premier ministre démissionnaire, Najib Mikati, originaire de Tripoli, a annoncé avoir examiné hier le plan de sécurité de Tripoli avec le ministre de l'Intérieur Marwan Charbel, afin d'en «combler les lacunes».
Source : mediaramalb.wordpress.com
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