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Kerry maintient la menace de frappes, insiste que la solution en Syrie est «politique»!

Kerry maintient la menace de frappes, insiste que la solution en Syrie est «politique»!
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La dernière étape de l’offensive diplomatique de John Kerry en Europe pour «justifier» des frappes américaines contre Damas a été teintée de contradictions. Maintenant la menace d’attaques, le secrétaire d'Etat US a insisté que la solution en Syrie est «politique».

Bien que les Etats-Unis préparent des frappes contre la Syrie, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a estimé que la solution au conflit syrien était avant tout «politique» et non pas «militaire».Kerry maintient la menace de frappes, insiste que la solution en Syrie est «politique»!

«Les Etats-Unis, le président Obama, moi-même et d'autres sont d'accord pour dire que la fin du conflit en Syrie requiert une solution politique. Il n'y a pas de solution militaire, nous ne nous faisons aucune illusion là-dessus», a déclaré lundi le chef de la diplomatie américaine lors d'une conférence de presse au côté de son homologue William Hague.

Et de marteler: «La solution ne sera pas trouvée sur le champ de bataille, mais autour d'une table de négociation. Encore faut-il aller à la table de négociation», en allusion à la conférence de paix dite Genève 2 que John Kerry et son homologue russe Sergueï Lavrov tentaient de mettre sur pied depuis trois mois.

Kerry somme Assad à livrer son arsenal chimique

Cependant, «le risque de l'inaction est plus grave que le risque découlant d'une action», a indiqué Kerry, insistant une nouvelle fois sur la nécessité de «sanctionner le recours à des armes chimiques par le régime de Damas».

Dans ce contexte, le secrétaire d'Etat a sommé le président syrien Bachar Assad à livrer tout son arsenal chimique d'ici une semaine afin d’éviter une frappe contre la Syrie.

A une question d'un journaliste demandant ce que le régime syrien pourrait faire afin d'éviter des frappes, John Kerry a répondu: «Bien entendu, il (Bachar al-Assad, ndlr) pourrait restituer l'intégralité de son arsenal chimique à la communauté internationale, dans la semaine à venir, tout rendre, tout sans délai (...) Mais il n'en a pas l'intention et c'est impossible à faire».

Une frappe limitée

Dans l'attente de l'annonce de la ligne de conduite finalement décidée par le président Obama, Kerry a en outre insisté sur le caractère limité dans le temps et ciblé des frappes envisagées parKerry maintient la menace de frappes, insiste que la solution en Syrie est «politique»! les Etats-Unis, en assurant «nous ne partons pas en guerre».

Un responsable du département US de la Défense a affirmé à l'AFP que l'ampleur et l'objectif des frappes n'avaient pas changé ces dernières semaines, alors que selon la presse américaine, le Pentagone se prépare à des frappes «plus longues et plus intenses que prévu, pendant trois jours, avec un barrage massif de tirs de missiles de croisière».

Soutien diplomatique total du GB

De son côté, le chef de la diplomatie britannique a réitéré «le soutien diplomatique total du Royaume-Uni» aux Etats-Unis, dans leur projet d'action militaire contre la Syrie.

Cependant, William Hague a rappelé que la chambre des Communes s'était opposée à toute participation de la Grande-Bretagne à des frappes.

Débat et vote au Congrès

Au-delà de ces mots, le monde a les yeux rivés lundi sur le Congrès américain, où l'issue du vote sur le recours à la force demandé par le président Obama apparait de plus en plus incertain. Barack Obama devait lancer une offensive tous azimuts pour convaincre les élus républicains et démocrates, de retour lundi à Washington à partir de 18H00 GMT.

Il devait enregistrer pas moins de six interviews avec des chaînes de télévision devant être diffusées lundi soir, avant de s'adresser aux Américains mardi soir depuis le bureau Ovale.

Pour tenter de convaincre les élus américains, les plus hauts responsables de l'administration Obama devaient à nouveau lundi se rendre au Capitole pour des «réunions d'informations», diffusées en boucle sur les chaînes américaines.

Selon le quotidien américain New York Times, la plupart des membres du Congrès tendent à voter contre l'action militaire contre la Syrie.

Au Sénat, le débat sur la résolution autorisant l'usage de la force, déjà adoptée en commission, ne commencera formellement que mardi. Un premier vote important pourrait intervenir dès mercredi.

A l'heure actuelle, la résolution prévoit une durée limite de 60 jours, prolongeable à 90 jours, et l'interdiction de troupes au sol dans le but d'opérations de combat.

Source: agences et rédaction

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