Mali: Ibrahim Boubacar Keïta serait en tête de la présidentielle
Malgré les difficultés d'organisation, le premier tour s'est déroulé dimanche sans violence ni incident majeur. Les premiers résultats collectés par des journalistes maliens donnent une très nette avance au candidat et ex-premier ministre, Ibrahim Boubacar Keita.
Le soulagement était de mise à Bamako et Paris au lendemain du premier tour de la présidentielle au Mali, qui s'est déroulé dans le calme et a fortement mobilisé les électeurs, signe de leur volonté de sortir d'un an et demi d'une crise qui a plongé leur pays dans le chaos.
Les premiers résultats de l'élection présidentielle au Mali, organisée dimanche 28 juillet, donnaient une très nette avance à l'ex-premier ministre de 69 ans, Ibrahim Boubacar Keïta, selon la presse malienne. Ces résultats - non officiels - montrent que M. Keïta pourrait même créer la surprise et l'emporter dès le premier tour.
Dès que ces informations ont été diffusées par les radios locales, des milliers de partisans d'"IBK" se sont rendus au quartier général de son parti, le Rassemblement pour le Mali (RPM) et à son domicile de Bamako. Tous scandaient "IBK, l'homme qu'il nous faut".
Pas d'incidents notables
Ibrahim Boubacar Keïta, cacique de la vie politique malienne, est l'un des deux grands favoris du
scrutin avec Soumaïla Cissé, 63 ans, ancien ministre des finances et ex-président de la commission de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa).
En dépit de menaces d'un groupe extrémiste armé, le Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), le scrutin s'est déroulé sans incidents et a été marqué par une forte mobilisation, selon des observateurs nationaux indépendants.
Dans les villes du Nord, Kidal, Gao et Tombouctou, région qui a subi en 2012 la violence et l'occupation de rebelles touareg et de groupes extrémistes liés à Al-Qaida, le vote s'est tenu sous la surveillance de casques bleus de la force de l'ONU, la Minusma, et de l'armée malienne assistés par les 3 200 soldats Français restés au Mali après leur intervention en janvier.
Des observateurs nationaux et internationaux ont rapidement noté dès dimanche matin une forte mobilisation des électeurs qui s'est confirmée tout au long de la journée. Le taux de participation des quelque 6,9 millions d'inscrits pourrait en conséquence être plus élevé que celui des présidentielles précédentes qui n'a jamais dépassé 40%.
Si aucun des candidats n'obtient la majorité absolue, un second tour entre les deux arrivés en tête dimanche aura lieu le 11 août.
Paris soulagé
La France, et après son intervention militaire, avait exercé une forte pression sur le régime de transition à Bamako pour qu'il organise des élections en juillet, n'a pas caché sa satisfaction.
Le président français François Hollande a d'ailleurs salué dans un communiqué "le bon déroulement du scrutin présidentiel malien, marqué par une mobilisation importante et une absence d'incident majeur". Son Premier ministre Jean-Marc Ayrault s'est de son côté félicité "que les élections au Mali se soient passées dans de bonnes conditions." "Attendons les résultats officiels", a-t-il déclaré en marge de sa visite officielle en Malaisie.
Source : agences
Le soulagement était de mise à Bamako et Paris au lendemain du premier tour de la présidentielle au Mali, qui s'est déroulé dans le calme et a fortement mobilisé les électeurs, signe de leur volonté de sortir d'un an et demi d'une crise qui a plongé leur pays dans le chaos.
Les premiers résultats de l'élection présidentielle au Mali, organisée dimanche 28 juillet, donnaient une très nette avance à l'ex-premier ministre de 69 ans, Ibrahim Boubacar Keïta, selon la presse malienne. Ces résultats - non officiels - montrent que M. Keïta pourrait même créer la surprise et l'emporter dès le premier tour.
Dès que ces informations ont été diffusées par les radios locales, des milliers de partisans d'"IBK" se sont rendus au quartier général de son parti, le Rassemblement pour le Mali (RPM) et à son domicile de Bamako. Tous scandaient "IBK, l'homme qu'il nous faut".
Pas d'incidents notables
Ibrahim Boubacar Keïta, cacique de la vie politique malienne, est l'un des deux grands favoris du
scrutin avec Soumaïla Cissé, 63 ans, ancien ministre des finances et ex-président de la commission de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa).En dépit de menaces d'un groupe extrémiste armé, le Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), le scrutin s'est déroulé sans incidents et a été marqué par une forte mobilisation, selon des observateurs nationaux indépendants.
Dans les villes du Nord, Kidal, Gao et Tombouctou, région qui a subi en 2012 la violence et l'occupation de rebelles touareg et de groupes extrémistes liés à Al-Qaida, le vote s'est tenu sous la surveillance de casques bleus de la force de l'ONU, la Minusma, et de l'armée malienne assistés par les 3 200 soldats Français restés au Mali après leur intervention en janvier.
Des observateurs nationaux et internationaux ont rapidement noté dès dimanche matin une forte mobilisation des électeurs qui s'est confirmée tout au long de la journée. Le taux de participation des quelque 6,9 millions d'inscrits pourrait en conséquence être plus élevé que celui des présidentielles précédentes qui n'a jamais dépassé 40%.
Si aucun des candidats n'obtient la majorité absolue, un second tour entre les deux arrivés en tête dimanche aura lieu le 11 août.
Paris soulagé
La France, et après son intervention militaire, avait exercé une forte pression sur le régime de transition à Bamako pour qu'il organise des élections en juillet, n'a pas caché sa satisfaction.
Le président français François Hollande a d'ailleurs salué dans un communiqué "le bon déroulement du scrutin présidentiel malien, marqué par une mobilisation importante et une absence d'incident majeur". Son Premier ministre Jean-Marc Ayrault s'est de son côté félicité "que les élections au Mali se soient passées dans de bonnes conditions." "Attendons les résultats officiels", a-t-il déclaré en marge de sa visite officielle en Malaisie.
Source : agences