Turquie : la contestation gagne Ankara et d’autres villes du pays
Les interventions de la police turque n'ont pas eu raison de la détermination des manifestants qui, dans plusieurs villes du pays, défient le gouvernement conservateur de Recep Tayyip Erdogan. Tandis qu'à Istanbul, les protestataires continuent d'occuper symboliquement la place Taksim, de nouveaux incidents ont éclaté dimanche soir dans la capitale Ankara.
Plusieurs milliers de personnes restaient mobilisées dans le quartier résidentiel de Kavaklidere, scandant «Personne ne veut de toi Tayyip».
Les manifestants reprochent au Premier ministre Erdogan d'être « trop conservateur » et de vouloir « islamiser» la société turque. «Tous les Turcs sont sous pression depuis dix ou onze ans, expliquait l'un d'eux, Hallit Aral, aujourd'hui, tout le monde veut que le Premier ministre s'en aille». Dimanche après-midi, à Ankara, la police a tiré des dizaines de grenades lacrymogènes et fait usage de canons à eau pour disperser les protestataires rassemblés sur la place de Kizilay. Les forces de l'ordre sont aussi intervenues à plusieurs reprises afin d'empêcher un millier de protestataires de se diriger vers les bureaux du Premier ministre.
«L'intervention est constante, la police n'arrête pas de repousser les manifestants qui ne les menacent absolument pas. Nous avons beaucoup de mal à respirer», indiquait Gözde Özdemir, une secrétaire âgée de 27 ans, affirmant que plusieurs personnes ont été blessées. Selon l'agence officielle Anatolie, environ 200 personnes ont été interpellées et ont été amenées à bord d'autocars de la police à la direction de sûreté. Dans la nuit de samedi à dimanche déjà, des affrontements très violents avaient opposé policiers et manifestants dans la capitale, causant d'importants dégâts.
Le Premier ministre maintient sa visite au Maghreb
A Istanbul, après deux jours de violents incidents, des milliers de personnes ont envahi dimanche après-midi l'emblématique place Taksim, désormais vide de toute présence policière. Au terme d'une journée plutôt calme, des affrontements ont repris dans la soirée entre les forces de l'ordre et plusieurs milliers de manifestants réunis autour des bureaux stambouliotes du Premier ministre. Les manifestations ont également eu lieu à Izmir (ouest), Adana (Sud) et Gaziantep (sud-est).
Ce mouvement de contestation est le plus important depuis l'arrivée au pouvoir du gouvernement conservateur en 2002. Les organisations de défense des droits de l'Homme turques et étrangères font état de plus de mille blessés. Amnesty International a même évoqué la mort de deux personnes. Le Premier ministre a maintenu son programme de tournée au Maghreb en dépit des manifestations.
Source : Le Parisien.fr
Les manifestants reprochent au Premier ministre Erdogan d'être « trop conservateur » et de vouloir « islamiser» la société turque. «Tous les Turcs sont sous pression depuis dix ou onze ans, expliquait l'un d'eux, Hallit Aral, aujourd'hui, tout le monde veut que le Premier ministre s'en aille». Dimanche après-midi, à Ankara, la police a tiré des dizaines de grenades lacrymogènes et fait usage de canons à eau pour disperser les protestataires rassemblés sur la place de Kizilay. Les forces de l'ordre sont aussi intervenues à plusieurs reprises afin d'empêcher un millier de protestataires de se diriger vers les bureaux du Premier ministre.
«L'intervention est constante, la police n'arrête pas de repousser les manifestants qui ne les menacent absolument pas. Nous avons beaucoup de mal à respirer», indiquait Gözde Özdemir, une secrétaire âgée de 27 ans, affirmant que plusieurs personnes ont été blessées. Selon l'agence officielle Anatolie, environ 200 personnes ont été interpellées et ont été amenées à bord d'autocars de la police à la direction de sûreté. Dans la nuit de samedi à dimanche déjà, des affrontements très violents avaient opposé policiers et manifestants dans la capitale, causant d'importants dégâts.
Le Premier ministre maintient sa visite au Maghreb
A Istanbul, après deux jours de violents incidents, des milliers de personnes ont envahi dimanche après-midi l'emblématique place Taksim, désormais vide de toute présence policière. Au terme d'une journée plutôt calme, des affrontements ont repris dans la soirée entre les forces de l'ordre et plusieurs milliers de manifestants réunis autour des bureaux stambouliotes du Premier ministre. Les manifestations ont également eu lieu à Izmir (ouest), Adana (Sud) et Gaziantep (sud-est).
Ce mouvement de contestation est le plus important depuis l'arrivée au pouvoir du gouvernement conservateur en 2002. Les organisations de défense des droits de l'Homme turques et étrangères font état de plus de mille blessés. Amnesty International a même évoqué la mort de deux personnes. Le Premier ministre a maintenu son programme de tournée au Maghreb en dépit des manifestations.
Source : Le Parisien.fr
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