Attentat contre l’ambassade de France: Le chef des SR libyens à Paris

Salem al-Hassi, le patron des services de renseignements libyens, a effectué mardi 30 avril une visite à Paris, centrée sur l'attentat qui a visé il y a dix jours l'ambassade de France à Tripoli, faisant un blessé grave parmi les gendarmes en faction devant le bâtiment, rapporte jeudi le Figaro citant une source libyenne. Une information confirmée par un diplomate à Paris.
Dès le lendemain de l'attentat à la voiture piégée, une juge anti-terroriste française s'était rendue sur place pour démarrer l'enquête.
Une voiture piégée a explosé à 7H09 devant l'ambassade, alors que le bâtiment était quasiment
vide. Comme l'a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, en se rendant sur place quelques heures après l'attaque, une «catastrophe a été évitée de justesse». A une demi-heure d'intervalle, en effet les personnels de l'ambassade auraient été à l'intérieur du bâtiment et le bilan aurait été beaucoup plus lourd.
Après avoir fait une reconnaissance des lieux, «les terroristes ont voulu profiter de l'absence de la police diplomatique, qui n'arrive qu'à 7H30, pour frapper avant», affirme une source militaire française.
Peu après l'attentat, les experts s'interrogeaient : s'agit-il d'un avertissement lancé à Paris ?
En général, les terroristes - en tous cas ceux liés à Al Qaida - «n'avertissent» pas, préférant plutôt frapper leur cible dans l'espoir de faire le maximum de victimes. Une semaine après l'attentat qui n'a toujours pas été revendiqué - ce qui n'est pas dans les usages de la mouvance terroriste globale de ne pas signer ses crimes - l'autre piste étudiée est celle d'anciens kadhafistes qui auraient voulu se venger contre la France, en pointe dans la guerre qui conduisit au départ du colonel Kadhafi du pouvoir à Tripoli.
Une certitude : il ne s'agit pas d'un attentat kamikaze, ce qui semble indiquer que les
terroristes n'ont sans doute pas encore trouvé de candidats aux opérations suicides, fait observer un analyste sur place à Tripoli.
L'ambassade de France avait-elle été prévenue d'une menace terroriste particulière ? Non, répondent plusieurs sources contactées à Tripoli. En revanche, les services de renseignements libyens, eux, avaient fait remonter une information à leur gouvernement sur une menace qui planait contre l'ambassade de France, selon une autre source dans la capitale libyenne. Leur chef avait sans doute des informations à fournir à ses homologues français.
Source : Le Figaro
Dès le lendemain de l'attentat à la voiture piégée, une juge anti-terroriste française s'était rendue sur place pour démarrer l'enquête.
Une voiture piégée a explosé à 7H09 devant l'ambassade, alors que le bâtiment était quasiment

Après avoir fait une reconnaissance des lieux, «les terroristes ont voulu profiter de l'absence de la police diplomatique, qui n'arrive qu'à 7H30, pour frapper avant», affirme une source militaire française.
Peu après l'attentat, les experts s'interrogeaient : s'agit-il d'un avertissement lancé à Paris ?
En général, les terroristes - en tous cas ceux liés à Al Qaida - «n'avertissent» pas, préférant plutôt frapper leur cible dans l'espoir de faire le maximum de victimes. Une semaine après l'attentat qui n'a toujours pas été revendiqué - ce qui n'est pas dans les usages de la mouvance terroriste globale de ne pas signer ses crimes - l'autre piste étudiée est celle d'anciens kadhafistes qui auraient voulu se venger contre la France, en pointe dans la guerre qui conduisit au départ du colonel Kadhafi du pouvoir à Tripoli.
Une certitude : il ne s'agit pas d'un attentat kamikaze, ce qui semble indiquer que les

L'ambassade de France avait-elle été prévenue d'une menace terroriste particulière ? Non, répondent plusieurs sources contactées à Tripoli. En revanche, les services de renseignements libyens, eux, avaient fait remonter une information à leur gouvernement sur une menace qui planait contre l'ambassade de France, selon une autre source dans la capitale libyenne. Leur chef avait sans doute des informations à fournir à ses homologues français.
Source : Le Figaro
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